Voici notre critique de SpiderMan Homecoming. Après cinq longs-métrages et quinze ans de films SpiderMan, l’araignée est enfin de retour chez Marvel. Rappelez-vous, il y a deux ans Sony et Marvel avaient pris tout le monde de court en annonçant un partenariat qui allait ramener Peter Parker à la maison. Après une intégration fugace, mais très plaisante dans Civil War, le tisseur revient sur les écrans dans sa première aventure solo au sein du Marvel Cinematic Universe. Après plusieurs années d’attente que vaut ce SpiderMan Homecoming ? Réponse dans la critique.
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SpiderMan Homecoming, la critique
Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, cellede SpiderMan, le super-héros lanceur de toile. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui…
Ce nouveau reboot de SpiderMan marque donc la première aventure solo de l’homme araignée chez Marvel. Pour diriger ce retour à la maison, Kevin Feige et Amy Pascal les têtes pensantes de Sony et Marvel, ont donc choisi de se tourner vers un réalisateur peu connu du grand public. C’est donc Jon Watts (Clown, Cop car) qui dirige le long métrage et qui a la lourdetâche de donner une légitimité à ce reboot. Car, après cinq films sur le tisseur on voyait mal comment le réalisateur allait parvenir à nous donner envie. Néanmoins, le personnage pouvait s’appuyer sur sa très bonne introduction dans Civil War. Très vite on sent que SpiderMan Homecoming balaye tout ce qui a été fait dans les précédents films et offre au tisseur un vent de fraîcheur et une nouvelle approche. Première grosse différence, le film ne met pas en scène la fameuse morsure de l’araignée, puisque Homecoming prends place quelques mois après Civil War avec un Peter Parker déjà en possession de ses pouvoirs. L’oncle Ben disparaît lui aussi totalement du récit. Pour cette nouvelle itération, Jon Watts a choisi de remettre le personnage dans son élément naturel, le lycée. Très proche des comics, cette version met en place un Peter âgé de quinze ans, plus jeune et frai que jamais. Beaucoup de portes se sont donc ouvertes avec cette nouvelle approche. C’est un Peter Parker inexpérimenté et prêt à tout pour rejoindre les Avengers que l’on découvre. Evidemment, comme toute personne qui apprend notre jeune Spidey va être amené à faire des erreurs, mais aussi à faire face à des choix qui s’inscrivent dans le ton du film. Ambiance teenager oblige, le jeune lycéen va devoir essayer de concilier sa vie d’ étudiant et de super-héros et être amené à remettre en question ses envies de jouer les super-héros. Le doute et l’inexpérience sont donc au cœur de cette nouvelle aventure du tisseur. C’est une quête de confiance et d’expérience qu’entame Peter dans Homecoming.
Evidemment, difficile de parler de ce nouvel opus sans s’arrêter sur celui qui endosse dorénavant le costume, Tom Holland. Là encore, l’interprétation du jeune acteur tranche totalement avec les précédentes incarnations du tisseur sur grand écran. Tom Holland est tout simplement le SpiderMan parfait et l’incarne avec brio. Que ce soit Peter ou son alter-égo masqué, l’acteur prend un plaisir immense dans la peau de son personnage et sa joie de vivre transpire à l’écran. Avec cette nouvelle interprétation, on a le droit à un Spidey plein de fougue et débordant d’énergie, bondissant partout et s’amusant à découvrir toutes les possibilités qui s’offre à lui. Au-delà de ce côté John Hugues, Tom Holland réussit également à devenir plus sérieux quand il le faut et fait grandir le personnage au fur et à mesure des minutes. L’un des points forts du long métrage de Jon Watts réside dans les personnages qu’il met en place et qui gravitent autour du héros. En effet, Marvel Studios et Sony ont décidé d’exploiter plus que jamais l’aspect lycéen et offre donc à Peter toute une flopée de camarades de classes. Du meilleur ami incarné par Jacob Batalon véritable geek en puissance, au love interest interprété par la jeune Laura Harrier, en passant par le professeur de science, tout y est. Ce qui impressionne surtout c’est la capacité de donner vie à un tel panel de personnages secondaires sans que l’on ait l’impression qu’un personnage comble simplement un vide. Tous sont très bien écrits, drôles et servent parfaitement l’évolution de Peter.
On le sait, le personnage de Spidey a toujours été un comique et une nouvelle fois Marvel Studios a tenu à rester fidèle au matériel d’origine. On retrouve dans ce Homecoming un humour ultra référencé. Si les précédentes productions Marvel avaient tendance à abuser des situations comiques sans grand succès parfois, le film de Jon Watts échappe à cet écueil. Le long métrage est très drôle et à aucun moment on ne ressent que c’est “la blague de trop”, cela est dû à une écriture parfaitement gérée. Globalement, Homecoming réussit là où Marvel avait tendance à échouer ces derniers temps, c’est-à-dire proposer une histoire simple et légère. Il faut garder en tête que le film tourne autour d’un jeune Spiderman/Peter Parker et que donc les enjeux et les tensions dramatiques sont adaptées en fonction de cela. Cette fois pas question de sauver le monde pour Peter, mais plutôt d’être un très bon “neighbourhood SpiderMan”. C’est l’aspect du film qui convainc le plus, puisqu’on assiste réellement au début du super-héros et comme tous les débuts ils sont modestes. Cela donne donc au film une cohérence et une légèreté dans l’intrigue que l’on avait plus retrouvé depuis bien longtemps dans un film Marvel Studios. Ce n’est d’ailleurs par anodin si Peter se voit offrir un mentor de choix dans ce SpiderMan Homecoming. On s’en doutait après Civil War, c’est bien Tony Stark qui s’occupe du jeune héros et qui officie à mi chemin entre la figure paternelle et le mentor. Soyons clairs, inutile de craindre que le film ne devienne un Iron Man 4 caché puisque Robert Downey Jr appairait qu’une dizaine de minutes sur les deux heures et ne fait que quelques courtes apparitions. De ce fait, même s’il campe un rôle important dans la construction du film, il n’est finalement que peu présent. Inutile de préciser que comme toujours l’acteur incarne un Tony Stark parfait.
Ce nouveau chapitre de l’homme araignée est donc placé sous le signe de la nouveauté et la fraîcheur. C’est dans cette optique que Jon Watts dote le film de nouveaux vilains totalement inédits sur grand écran dans une aventure du tisseur. Le vautour, incarné par nul autre que Michael Keaton, est donc l’antagoniste principal de SpiderMan dans cette nouvelle aventure. Avec le vautour, Marvel parvient enfin à nous offrir un méchant crédible et bien construit. À nouveau, le studios fait table rase de ce qu’il a pu nous proposer par le passé. Adrian Toomes aka le vautour, est un personnage avec de vraies motivations et construit autour du film. La maison des idées a eu l’intelligence au personnage de lier ses motivations avec certains des événements clés du MCU. On pourra regretter le fait qu’il manque tout de même d’un poil de pression pour le rendre totalement menaçant.
Les séquences d’actions se font plutôt rares, mais fonctionnent toutes bien et sont suffisamment bien réalisées pour rester lisibles. On aurait pu s’attendre à voir l’araignée faire plus d’acrobaties durant ses combats, même si l’ensemble reste très plaisant. Concernant les compositions musicales du film, on retrouve Michael Giacchino à la baguette. Un habitué puisqu’il avait déjà signé la bande originale de Docteur Strange. En dehors d’une merveilleuse réinvention du thème musicale des années 60 que l’on connait tous, les compositions se font assez discrètes, mais restes bonnes.
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Homecoming est un bon film ! Le meilleur spider-man ? Pas si sur. Le vautour est très réussi, admirablement servi par un immense acteur. Par contre le costume de spiderman est un bide ! Franchement vous n’avez pas eu l’impression de voir spider-man dans l’armure d’iron Man ? moi si ! et c’est dommage. Spiderman n’a pas besoin de tous ces gadgets. Ou est passé son sens d’araignée d’ailleurs ? j’aurai préféré voir ça que de le voir bardé de technologie Stark !