La critique de American Nightmare 3 : élections

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La purge est de retour et elle commence à tourner sérieusement en rond. Le principe de suivre les 12 heures de purge annuelle commence à perdre de son intérêt au fur et à mesure que les massacres finissent par tous se rassembler. Une sénatrice prend la tête de frondeurs décidés à abroger cette règle barbare. Ca dézingue à tout va pour perdre peu à peu de son originalité, c’est bien dommage.

La critique de American Nightmare 3 : élections

Le premier épisode sorti en 2013 était déjà réalisé par James DeMonaco avec Ethan Hawke en tête d’affiche. Sous prétexte de vouloir abroger toute criminalité, l’état américain décide dé pénaliser tous les crimes une fois par an pendant 12 heures. Permettant ainsi de laisser libre cours aux élans les plus cathartiques de l’être humain. Violence, soif de sang, le numéro de la police est déconnecté, tout est possible. Le second volet voyait les véritables intentions du parti au pouvoir se révéler peu à peu; Sous prétexte de vouloir faire plaisir à ses concitoyens, les puissants souhaitent avant tout se débarrasser de tous les SDF et laissés pour compte de la société capitaliste, considérés comme des poids inutiles bons à massacrer. Le 3e volet va un peu plus loin, mais pas tellement finalement. Une opposante à la purge est prise pour cible par les milices du gouvernement afin de disparaitre purement et simplement. L’empêcheuse de purger en rond est tout l’enjeu du film.

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Et si le début part sur des bases prometteuses, le soufflé retombe assez vite. Le spectacle de concitoyens organisés en milices pour optimiser le raffinement des purges effraye un temps avant que deux intrigues ne se développement parallèlement avant de se fondre en une seule. Car si la sénatrice doit fuir la vindicte gouvernementale, un propriétaire d’épicerie doit faire face à des harpies en furie, sexys mais bardés de matos. Bref, le second recueille la première et l’ampleur n’atteint jamais le climax attendu. Anxiogène certes, le film pêche par un manque criant de renouvellement. Même s’il y a des idées comme ces touristes européens venus passer la journée aux states pour purger gaiement, rien de vraiment nouveau ne densifie l’intrigue. Une fois de plus, le casting est dénué de star reconnue, ce qui rend le scénario d’autant plus réaliste et proche de nous.

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Conclusion

Ce qui me restera du film, c’est cette utilisation très pertinente de 2 tubes pop forts à propos. D’abord le 20th Century Boy de T-Rex et surtout le I’m afraid of Americans de David Bowie qui clôture le film avec éclat. Une bonne manière de conclure la série, juste un peu déçu de ne pas avoir vu un spectacle aussi flippant que pour les 2 premiers volets.

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La bande annonce de American Nightmare 3

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