De la meilleure façon de déguster le Japon… à Paris !

sushi a paris

Si vous ne pouvez pas aller au Japon, laissez le Japon venir à vous : la gastronomie est le mode de transport idéal pour s’immerger dans la culture nippone.

Vous avez depuis toujours une fascination pour le Japon, mais êtes désespérément cloué à Paris ? L’avion vous fait peur et il est exclu d’aller en bateau jusqu’au pays du Soleil levant ? Si vous ne pouvez pas aller au Japon, alors faites faire venir le Japon à vous. Et quel meilleur moyen de s’évader que par le biais des papilles ?

La culture nippone, c’est pêle-mêle les mangas, les films d’animation, les cosplays, Godzilla et les chats (si vous ajoutez « la musique », c’est à vos risques et périls). Et, bien sûr, le plus important : la gastronomie. Manger, pour les Japonais, ne répond jamais à une nécessité organique : c’est un art, à préparer autant qu’à consommer.

Depuis des décennies, les échanges gastronomiques entre la France et le Japon ont dressé une passerelle entre les deux cultures alimentaires. Notamment à Paris où la variété de la cuisine nippone, à la fois en termes de saveur et d’esthétique, permet véritablement de se sentir transporté, le temps d’un repas, par-delà les terres et les mers jusqu’au pays d’Hokusai.

C’est le cadet de vos sushis

Cinq aliments typiques du Japon se retrouvent communément dans vos assiettes en région parisienne, et font de votre repas une évasion exotique. Tout bon restaurant vous les proposera comme ici.

Le sushi : l’aliment sain et frais par excellence, dénué de graisse sinon celle, naturelle, contenue dans le poisson, et parfaitement digeste. Sa base de riz peut recevoir, classiquement, une tranche de saumon ou de thon, voire d’anguille, de poulpe et même d’omelette. Il est incontournable, et mieux encore : il est indémodable.

Le maki : indissociable de son grand frère sushi, ils sont souvent alliés sur les menus. La base riz + poisson est la même, à ceci près que le riz entoure le poisson, le tout recouvert d’une feuille d’algue. Si le goût marin de l’algue vous titille les papilles dans le mauvais sens, préférez le California maki, inventé par des chefs japonais exilés au USA, sur lequel l’algue est elle-même entourée de riz.

Le sashimi : une tranche de poisson cru sans rien d’autre, car au Japon, le secret du goût réside dans le produit lui-même. Sans fioritures. Le plus souvent, ce sera du saumon ou du thon.

Le yakitori : des brochettes cuites qui servent d’en-cas pour les Japonais. Elles sont cuites sur plaque ou sur barbecue et se déclinent suivant des dizaines de variantes : poulet, bœuf, crevettes, champignons, saumon… Pour les allergiques au poisson cru.

Le ramen : basiquement, c’est une soupe de nouilles. Ses ingrédients ? Du bouillon, des pâtes fraîches, du soja, des pousses de bambou, de la viande et des légumes. Mais, d’une part, la cuisson des pâtes est une œuvre de précision qui se joue à quelques secondes près ; et d’autre part, c’est le plat délicieux et copieux par excellence.

De l’art de manger « à la japonaise »

Pour pousser l’évasion gastronomique jusqu’au bout, essayez de consommer « à la japonaise ». C’est-à-dire, sommairement, sans ordre hiérarchie préétabli. Si, en France, la succession des plats répond à une tradition rigide – entrée, plat principal, dessert, café – ce n’est pas le cas au Japon.

Ainsi, commencer par le riz et mélanger les aliments est une façon privilégiée de profiter de la nourriture ; ainsi que le fait de boire du thé tout au long du repas, une pratique d’autant plus recommandée qu’elle est excellente pour la santé. Tout se déguste dans un même mouvement et la table, comme lors des repas dans les séries animées japonaises, est recouverte de denrées.

Ensuite, ne négligez pas les baguettes. Leur usage peut vous sembler complexe au départ, mais dîtes-vous bien qu’un Asiatique expérimente une situation tout aussi insolite avec une fourchette et un couteau entre les doigts. A partir de là, respectez les traditions : manger des sushis est un art qui a ses règles.

Enfin, un petit conseil entre nous : la meilleure cuisine japonaise ne se trouve pas nécessairement dans les enseignes les plus visibles ni les plus célèbres, mais plutôt dans des établissements à l’ambiance cantine cachés dans de petites rues. C’est le contenu du plat qui compte, et l’habit ne fait pas le moine (bouddhiste).

1 COMMENTAIRE

  1. Merci pour cet article mais auriez-vous des adresses sympa et pas trop chères à conseiller ? Surtout si on veut sortir des sentiers battus par les grandes enseignes 😉

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