La soirée de présentation de la Chinese Food Week avait mis en appétit et présentait le programme alléchant de l’édition 2015. Le Gentleman Moderne se devait de tester un des 7 restaurants sélectionnés pour découvrir la vraie gastronomie chinoise et faire partager son expérience. Partage et convivialité sont les mots clés de ces soirées de découvertes des traditions culinaires et des recettes de la Chine éternelle. Niché dans le quartier de Belleville, l’illustre restaurant « Le Président » s’est mis en 4 pour accueillir les 80 convives lancés sur la piste des Dim Sum. Récit d’une soirée de bombance cantonaise.
Accueillis par l’équipe jeune et dynamique de l’Association des jeunes Chinois en France (AJCF), les convives sont placés sur des grandes tables pour un repas assis. Des représentants de Chine-Info et La Petite Banane herself sont eux-même présents pour partager le moment. Circulaires avec leurs plateaux tournants, les tables chinoises sont un système que j’affectionne tout particulièrement car permettant de piocher dans tous les plats avec gourmandise. Les tables de 10 se font se rencontrer des bloggeurs et des fanatiques de Dim Sum. Car après des restaurants spécialisés dans le rôti de poisson, les marmites ou les nouilles, la soirée est placée sous le signe du « coeur à petite touche ».
Grand amateur de Dim Sum, je dois dire que le repas fut gargantuesque tant en qualité qu’en quantité. Par où commencer? Des assortiments de Dim Sum dans leurs paniers de bambou sont apportés sans discontinuer, puis viennent les crêpes de riz en rouleau aux crevettes et au porc rôti et des raviolis grillés… et j’en passe. Je mets un point d’honneur à gouter à tout, quitte à y revenir en cas de coup de coeur. Ce fut le cas pour les pâtes de navet frit et les croustillants aux 5 parfums et croustillants de taro aux crevettes. Sans parler des travers de porc à la sauce d’haricot noir ou de la soupe de raviolis wouton. Si on ajoute en plus le riz gluant au poulet et les galettes de riz sautées, on devine sans mal que ma collaboratrice diminua rapidement les portions pour éviter le trop plein. Pour moi, ce fut un No Limit. La bamboche. Le gueuleton intégral.
Toutes ces spécialités connues (raviolis grillés) ou découvertes (excellentes pâtes de navet frit) donnent envie d’y revenir encore et encore. Le Président est monté tout près du sommet de mes restaurants chinois préférés à Paris aux côtés de Chez Vong ou des Délices de Shandong. Difficile de ne pas noter que l’assistance est nombreuse et mélangée. Les gourmets avertis connaissent l’adresse et les nostalgiques de la cuisine de là-bas viennent en retrouver les saveurs. Sommes-nous en présence d’un véritable restaurant chinois dans les règles de l’art? Il y a effectivement fort à parier!
Enfin, un clin d’oeil à ma grande découverte de la Chinese Food Week. Car aux côtés du thé glacé et du thé chai destinés à équilibrer le Ying et le Yang, entre les plats consommés trônait en bonne place, le bien connu Moutai. L’alcool à base de sorgho fermenté reste diablement addictif. Titré entre 35 et 53 degrés, il réchauffe le gosier et augmente la température ambiante. La loterie organisée permettait d’en gagner une pleine bouteille. Hélas, je me suis résolu à voir passer les lots devant moi, la larme à l’oeil. Ce qui ne m’empêchera pas de revenir le gouter. Alcool historique distillé pour la première fois en 135 avant JC, il ne perd rien pour attendre!
