[Critique] Ready Player One : un film d’aventure incroyable !

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Voici notre critique de Ready Player One de Steven Spielberg. Un grand film qui va vous faire rêver, un chef d’oeuvre comme seul tonton Spielberg sait le faire.

Cela faisait des années que l’on attendait le grand retour de Steven Spielberg aux films d’aventures. Celui qui avait bercé toute une génération avec des films tels qu’Indiana Jones, E.T, Jurassic Park, est de retour dans le registre qu’il affectionne tant. Après des mois d’attentes et de promotion, Ready Player One s’apprête à envahir les salles obscures. Enfilez vos casques de réalité virtuelle, habillez votre avatar et préparez vous à entrer dans l’Oasis.

Ready Player One, la critique

2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l’OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l’œuf de Pâques numérique qu’il a pris soin de dissimuler dans l’OASIS. L’appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu’un jeune garçon, Wade Watts, qui n’a pourtant pas le profil d’un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…

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Steven Spielberg a donc choisi d’adapter un roman, à ce titre, je ne me risquerais pas à juger l’adaptation qu’en fait Spielby puisque n’ayant pas lu le livre je ne saurais que dire. C’est pourquoi cette critique se focalisera avant tout sur son statut de film à part entière et non d’adaptation.

Au casting de cette nouvelle aventure Spielbergienne on trouve logiquement pas mal de jeunes acteurs, Tye Sheridan (X-Men), Olivia Cooke (Bates Motel), Lena Waithle, mais aussi quelques acteurs plus expérimentés comme Simon Pegg, Mark Rylance, Ben Mendelsohn. Comme à son Habitude Spielberg nous propose une galerie de personnages typiques d’une production des années 80 et ultra codifiée, vous saurez dès le départ qui sont les gentils et qui sont les méchants. Est-ce un mauvais point pour autant ? Pas le moins du monde, car si les personnages sont simples, ils ne sont pas pour autant inintéressants. On s’attache très vite à nos héros et ce malgré le fait que leur première vraie aventure et développement se fasse à travers leur avatar de l’Oasis. Qui dit Spielberg dit inévitablement questionnement sur ce qui caractérise la jeunesse. Le cinéaste a toujours placé la jeunesse au coeur de ses oeuvres, toujours synonymes d’espoir et de force d’esprit. Le passage de l’enfance à l’adolescence, de l’adolescence à l’âge adulte, des questions qui traversent le cinéma de Spielberg et qui, à nouveau dans Ready Player One, est au centre de l’intrigue. Pour beaucoup d’autres, associer la jeunesse aux jeux vidéos aurait forcement tourné au litige et conflit d’intérêt ou les jeunes gamers et gameuses auraient vite été assimilés à des êtres solitaires qui n’accorderaient pas d’importance aux liens sociaux. Si, Spielberg démarre son film de la sorte, c’est pour mieux briser ces clichés qui sont entrés dans la conscience collective. Avec Ready Player One, Spielberg fait plus que jamais la promesse de croire en la jeunesse et montre que si l’on s’y intéresse un tant soit peu, elle aussi est capable de réaliser de grandes choses. La jeunesse alliée aux jeux-vidéos n’est plus synonyme d’enfermement sur soi-même ou de violence, mais de vecteur de liens sociaux, d’entraide, d’aventure, de rêve, d’échappatoire. C’est bien là l’intelligence du papa de E.T, c’est parce que la société a mis de côté une partie de la population, dont cette nouvelle jeunesse, que ceux-ci se sont réfugiés dans un monde où leurs rêves et leurs espoirs sont à portée de main, où les classes sociales ne sont plus un clivage et où chacun peut être amis. Attention toutefois, le cinéaste n’hésite pas à rappeler les dangers de l’addiction sur le devant de la scène afin de nuancer son propos, même s’il ne le fait pas toujours de la meilleure des manières.

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Nom de Zeus !!!

Ready Player One est un grand film, pas seulement parce qu’il est capable d’aligner les références à la culture populaire et faire vibrer les coeurs des trentenaires, mais aussi parce qu’il parvient à ramener nos yeux d’enfants. Ceux avec lesquels on oublierait presque le pessimisme qui a envahi notre quotidien et on se contente de profiter d’un spectacle optimiste et généreux. Car oui, si Ready Player One parlera aux plus nostalgiques d’entres nous, notamment via les moult références, il parlera également à une génération de jeunes enfants qui ressortiront de la salle émerveillé. Vous souvenez vous de vos yeux ronds lorsque vous veniez de voir E.T pour la première fois, des frissons que vous aviez eu lorsque vous aviez découvert le T-rex dans Jurassic Park, de l’excitation lorsque vous traversiez le monde avec le plus célèbre des archéologue ? Ready Player One devrait offrir ce genre de première expérience aux enfants et jeunes adolescents et permettre aux plus vieux de retrouver ces sensations. La quête de l’easter Egg de l’Oasis n’est évidemment que la face apparente de la véritable quête. Celle qui pose des questions sur notre place dans le monde, celle qui se demande de quelle manière on veut vivre notre vie, celle qui nous pousse à être meilleur, toutes ces questions qui bercent le cinéma de Spielberg traversent Ready Player One. Toujours aussi optimiste, Spielberg nous prouve qu’il croit sincèrement qu’en donnant le meilleur de nous, nous pouvons faire bouger les choses tous ensemble. La quête d’identité, qui parlait déjà aux enfants des années 80 devrait résonner aux oreilles des enfants de notre époque. Le film est une aventure magistrale et visuellement époustouflante, on en ressort en ayant pris notre pied, les voyages dans l’Oasis sont sensationnels et la première épreuve ne vous laissera pas de marbre. Pourtant, le cinéaste n’en a pas oublié pour autant le monde réel et si celui ci peut sembler un poil rebutant aux premiers contacts, Spielberg n’oublie pas de nous rappeler que des choses magiques peuvent parfois se cacher derrière certaines apparences. On regrettera peut être le manque de séquences dans le monde réel.

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La mise en scène est fantastique, à aucun moment le spectateur n’est perdu et ce malgré des moments ou l’action se fait frénétique. Contrairement à ce que certain avaient pu penser, l’intégration de nombreuses références à la pop-culture n’est pas seulement un élément marketing pour rameuter les vieux nostalgiques, elles servent aussi le propos du film et en sont le moteur de l’intrigue. La narration se paie même le luxe de construire quelques éléments de l’histoire autour de certaines références. Magique pour les amoureux de la pop-culture comme moi, ces références ne sont jamais synonymes de facilitées.

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Combien de référence à la pop culture dans cette seule image ?

Au niveau des compositions musicales, Ready Player One c’était un temps attaché les services du grand John Williams, néanmoins appelé sur Star Wars 8, le compositeur avait dû céder sa place. C’est un autre grand nom qui a donc repris le flambeau, puisque c’est Alan Silvestri qui compose la musique du film. Le thème principal du film est un pur hommage au travail de John Williams et à l’instar du reste du film, il vous fera voyager et rêver. Le reste des musiques sont elles aussi tirées des années 80 ou de la pop culture et viennent parfaire l’ambiance déjà très nostalgique du film.

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Mon avis sur Ready Player One

Ready Player One est le grand retour aux films d’aventures pour Steven Spielberg. L’attente n’aura donc pas été vaine, le grand maitre des années 80 s’impose toujours comme un incontestable. Le film dresse le portrait optimiste d’une jeunesse entamant son grand voyage vers l’âge adulte. Au-delà d’être visuellement incroyable, Ready Player One est une oeuvre qui rappellera aux enfants des années 80 ô combien le cinéma peut être excitant et donnera aux enfants de notre époque une raison de ressortir du cinéma les yeux et la tête pleine de rêves et d’espoir.

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La bande annonce de Ready Player One :

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