Après Equalizer en 2013, Sony et Antoine Fuqua collaborent à nouveau pour un projet aussi ambitieux que risqué. C’est donc pour un remake de Les 7 Mercenaires que Fuqua signe et retrouve entre autres à nouveau Denzel Washington. Avec un casting chargé en vedette et en testostérone, mais surtout un réalisateur d’action aguerri, Les 7 Mercenaires partaient avec beaucoup d’atouts. Le résultat est-il à la hauteur ? Réponse dans la suite de la critique.
Les 7 Mercenaires, la critique
L’industriel Bartholomew Bogue règne en maître sur la petite ville de Rose Creek. Pour mettre fin au despotis de l’homme d’affaires, les habitants, désespérés, engagent sept hors-la-loi, chasseurs de primes, joueurs et tueurs qui se préparent pour ce qui s’annonce comme une confrontation sans pitié, ces 7 mercenaires prennent conscience qu’ils se battent pour bien autre chose que l’argent…
On l’a dit Antoine Fuqua vient donc se charger de réaliser ce western, le premier pour le réalisateur. Pour s’accompagner dans cette lourde tâche, Fouqua a choisi un casting XXL. Ainsi, le réalisateur retrouve Denzel Washington 3 ans après Equalizer, mais s’entoure aussi de Chris Pratt, Vincent D’Onofrio, Ethan Hawke, Byung-Hun Lee, Manuel Garcia et Martin Sensmeier.
On s’en doutait, mais l’une des forces du long métrage est évidemment le petit groupe de mercenaires qui propose des archétypes de personnages très différents et qui vont devoir collaborer pour anéantir la menace du film. On se délecte des échanges et de l’interaction que nous propose Fuqua avec ses personnages. On regrette légèrement que seul deux personnages soient plus mis en avant, ceux de Pratt et de Washington, mais la dynamique de groupe existe et les répliques fusent avec humour.
Chris pratt s’amuse à balancer des punchline et à jouer le gros bad-ass de service et le spectateur prend son pied à le voir évoluer aussi librement. Vincent d’Onifrio est sans doute le moins inspiré de tous, pour l’occasion il s’essaye à un petit accent très agaçant lui faisant manger ses répliques au point que le comprendre devient difficile.
Les 7 mercenaires est vrai bon western comme on en avait plus vu depuis un long moment. Que ce soit en terme de bande son ou de mise en scène Fuqua a construit son western avec beaucoup de minutie, mais aussi pas mal de références aux western d’époque. La mise en scène bénéficie évidemment du savoir faire du réalisateur qui sait créer des scènes d’actions dynamiques et spectaculaires. Mention spéciale pour la dernière grosse fusillade du film, qui est totalement décomplexée.
Tout n’est pas rose pour autant, on peste légèrement sur de petits soucis, comme une sous exposition du reste du groupe, un scénario plutôt peu fourni et surtout un grand méchant pas franchement convaincant qui finalement n’impose pas vraiment de craintes ou de menaces. Il n’est d’ailleurs présent qu’au début et à la toute fin du film.
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