Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine très lointaine… Il y a encore quelques jours ces mots raisonnaient comme un lointain souvenir, mais cette fois c’est bel et bien réel Star Wars est de retour pour un septième épisode. Rappelons nous il y a quelques années Disney annonce le rachat de LucasFilms et la mise en chantier d’une toute nouvelle trilogie inter-galactique. Les réactions des fans sont entre la peur et la joie, mais l’annonce de J.J Abrams à la tête du septième volet semble rassuré le monde. Pour couronner le tout, Abrams annonce que les héros de la première trilogie seront au rendez-vous. Après des jours, des mois et des années d’attente ce septième opus est enfin sortie dans nos salles. La force s’est elle réveillée ? Réponse dans la suite de la critique.
Critique STAR WARS 7 : le réveil de la force
Presque dix ans ont passé depuis Star Wars épisode 3 : La revanche des sith qui bouclait une prélogie en demie teinte. L’annonce de la mise en chantier d’une nouvelle trilogie a donc ravi les fans. Avant d’entrer plus en détail sur le film en lui-même attardons nous aux promesses qui nous étaient faites. J.J Abrams l’avait dit, cet épisode aurait pour référence la trilogie originale, ce n’est donc pas sans raison que le réalisateur préférera tourné la majorité du film en décors extérieur, crée des maquettes, utiliser des animatroniques et minimiser les effets spéciaux fait par ordinateur. En plus de ce retour aux sources, le trio qui avait fait les jours heureux de la trilogie, c’est-à-dire Harisson Ford, Carrie Fisher et Mark Hamill, sont tous les trois de la partie pour ce septième épisode. Cet opus représente donc un épisode de transition entre l’ancienne et la nouvelle génération de héros que met en avant l’Eveil de la force, mais nous y reviendrons un peu plus tard.
Générique qui déroule sous la musique que l’on connait tous, pas de doute nous sommes bien devant Star Wars et le premier grand frisson vient d’être donné, dix années d’attente et ça y est nous y sommes, le retour de Star Wars est réel le film peut commencer et les émotions avec et elle ne vous quitterons plus jusqu’au générique de fin. Grandiose, voilà comment l’on peut qualifier le film de J.J Abrams. Ne serait-ce qu’en terme d’esthétique, Abrams nous fait une déclaration d’amour à la trilogie originale, on sent que tout a été fait pour limiter les effets spéciaux et les images de synthèses. On se retrouve avec un sourire d’enfant presque bête lorsque l’on découvre les premiers décors réel, la grandeur des maquillages des aliens et les frissons continuent. Après une superbe séquence d’introduction qui donne de suite le tempo, nous sommes directement embarqué dans l’histoire et nous n’en ressortirons pas avant le dernier plan. Il faut reconnaître que ce septième opus a de grands airs de remake du premier film de la franchise, mais qu’importe le plaisir est immense. Clins d’oeil, citations, scènes marquante, tout est là pour nous donner une vague d’émotion supplémentaire.
Le Réveil de la Force prend donc place à peu près trente ans après les événements du Retour du Jedi. Après la victoire de la rébellion sur l’empire et Vador, Luke semble avoir disparu. Durant son absence, une nouvelle menace est apparue, le premier ordre. Plus que jamais la rébellion est mise menacée, mais après avoir récupéré une carte qui pourrait indiquer la position de Luke, l’alliance rebelle va donc tenter de le retrouver. Voilà donc l’histoire de ce septième opus, très classique qui aura souvent des airs de remake, mais qui est efficace et ne laisse jamais le spectateur sur le carreau malgré une aventure prévisible qui ne surprend jamais.
On le sait cet opus est un passage de relais entre la nouvelle et l’ancienne génération, le moins que l’on puisse dire c’est que cette nouvelle génération crève l’écran en apportant beaucoup de fraîcheur et en particulier Daisy Ridley qui incarne la jeune Rey. Oscar Isaac incarne un chasseur rebelle du nom de Poe Dameron, quant à John Bogeya il incarne Finn, mais je ne vous révélerais pas l’identité des personnages pour éviter tout spoil. Revenons à Daisy Ridley qui est la véritable étoile du film, fraîche, pétillante, talentueuse, sublime, les superlatifs manquent pour cette jeune actrice qui crève littéralement l’écran, nous n’avons qu’une seule envie, ne jamais la voir quitter l’écran. La tâche était d’autant plus difficile, que la jeune actrice qui signe là son premier vrai film, devait réussir à exister face à une star reconnu, Harrison Ford. Car si le nouveau trio fait des merveilles, l’ancien est bel et bien de retour même si Harrison Ford à une présence à l’écran bien plus grande que ces deux compagnons. Il faut tout de même avouer que revoir le plus célèbre contrebandier au commande du faucon millénium a de quoi vous coller le sourire pour le reste du film et encore une fois une bonne dose de frissons.
Le grand méchant du film, incarné par Adam Driver, Kylo Ren et son sabre qui aura déchaîné les passions lors de sa révélation, tiens parfaitement la baraque et arrive à jouer tout ce que représente ce nouveau personnage. Nous vous passerons à nouveau les détails pour éviter tout spoil. Peut être manque t’il un chouilla de charisme sans masque, mais il reste crédible. Malheureusement, petite ombre au tableau, certains personnages sont vraiment anecdotiques, alors que l’on aurait pu en attendre bien plus, d’autant plus qu’il était mis en avant dans les campagnes promotionnelles de Disney.
Ce que Star Wars un Nouvel Espoir a offert à tous les blockbuster actuel, Le Réveil de la force se le réapproprie avec un brio sans égal. J.J Abrams nous offre un film de passionné, fait avec le cœur et qui ne se vante jamais de vouloir réinventer la franchise, mais de lui offrir un retour magistrale et sincère, sur ce point le réalisateur ne se loupe pas un seul instant. Jamais le film ne tire sur le larmoyant ou rentre dans un jeu qui rendrait le tout faux, au contraire l’intelligence du film est de nous proposer un film plein de nostalgie sans jamais en faire un film sans intérêt. Deux heures et quinze minutes, d’un film qui semble ne durer que cinq minutes. On a peur à chaque seconde qui nous rapproche de la fin de voir apparaître le générique final et quand celui-ci apparaît nous n’avons qu’une seule envie y retourner.
Une vraie claque ce film, un pure chef-d’oeuvre !
Petit bémol tout de même pour le manque de renouvellement / innovation sur les vaisseaux spatiaux
À part le faucon millenium ya pas grand chose à se mettre sous la dent et pour une saga qui s’appelle star wars ça fait un peu tâche.