Olympus PEN-F, joliment rétro et créatif

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Quand la marque japonaise Olympus propose de découvrir son nouveau bijou à l’occasion de ses 80 ans dans l’industrie de la photographie, Gentleman Moderne répond présent, et plutôt deux fois qu’une ! Rendez-vous pris pour prendre en main l’Olympus PEN-F, lors d’une balade dans la Marais.

 

L’esthétique au rendez-vous

Difficile de rester indifférent au désign, résolument rétro et élégant. Le boîtier reprend les belles lignes du premier du nom, le Pen F, un argentique 35mm de 1963. Métal, similicuir, jolies finitions (pas une vis qui traine).  Le commutateur semble être la mollette de rembobinage manuel que l’on voyait sur les argentiques. Sur le dessus de l’appareil, on trouve également une mollette de choix de mode, une mollette de correction d’exposition et des boutons Fn personnalisables.

Sur la façade du boîtier, une mollette très pratique permet de jouer entre les quatre fonctions créatives (14 filtres d’Art Olympus, monochromes, couleurs, personnalisée…). Il est possible de choisir contrastes, intensités des couleurs, netteté, grains et de personnaliser ses choix.

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Les possibilités techniques du PEN-F

L’Olympus PEN-F est un appareil photo à objectifs interchangeables, basé sur le format Micro 4/3.

La résolution d’image monte jusqu’à 20Mpixels, c’est la principale nouveauté, et le mode ultra haute définition permet de réaliser des photos de 50MPx (à condition de mettre l’appareil sur un trépied).

On apprécie la présence du numérique, en visée comme à l’écran (ce qui permet de voir toutes nos modifications en temps réel).

À cela s’ajoute une stabilisation du capteur sur 5 axes, ce qui permet de gagner confortablement en netteté.

Les caractéristiques techniques ? Une sensibilité de 80 à 25600 ISO, un obturateur silencieux (électronique) 1/16000s et 1/8000s avec obturation mécanique. Ajoutons à cela 10fps (10 images par seconde) en mode rafale.

L‘écran  est orientable sur rotule et tactile, ce qui permet la prise de vue de façon extrêmement discrète (un atout en photographie sur le vif). Son revêtement est similaire au reste du boîtier.

La connectivité ? Accès WI-FI (compatible avec l’application gratuite OI Share)

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Balade test sous le regard d’un pro / MasterClass avec Thierry Bouet

Belle idée de la marque, nous suivons les pas et les conseils de Thierry Bouët pour cet essai de photographie de rue. C’est à lui qu’a été confié la tâche d’illustrer la renaissance du modèle, en jouant avec les possibilités de l’Olympus PEN-F.olympus pen-f test essai avisolympus pen-f test essai avis

Le maniement s’avère assez intuitif, même sans grandes connaissances préalables. Les mollettes et les boutons poussoirs permettent de faire varier les possibilités de l’Olympus. Lors de notre déambulation, nous profitons de l’expérience du photographe qui nous fait partager son regard.olympus pen-f test essai avisolympus pen-f test essai avis

Thierry Bouët reprend les flâneries qu’il a menées lors de ses prises de vue pour Olympus et nous conseille d’anticiper les déplacements, de trouver un point d’observation. La photographie sur le vif suppose, par définition, de saisir un moment. Plusieurs approches sont possibles, mais au préalable, n’oublions pas de regarder dans plusieurs directions. On peut fouiller le décor, se rapprocher, chercher le détail ou avoir une disposition d’esprit plus générale, attendre le passant, la passante (sans toutefois rentrer dans son espace et se montrer intrusif). Il nous conseille également de réfléchir à ce que l’on veut faire avant de se lancer objectif à la main. Veut-on un résultat reportage ? Retranscrire une atmosphère ? Illustrer un thème ?

C’est ce fil conducteur, cet angle qui guidera notre regard, notre main et finalement le déclenchement de la prise de la photo.

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Détail technique, le boîtier Olympus permet d’enregistrer les prises de vue sous 2 formats : Raw (toutes les informations sont présentes) et Jpeg (avec les réglages et donc l’approche choisie). Cette sécurité permet de travailler en post production sans complexes.

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Les performances

Rendez-vous le soir, pour admirer les 34 clichés de Thierry Bouët, réalisés avec l’Olympus PEN-F, exclusivement en noir et blanc, réunis dans : Figures du Marais et exposés jusqu’au 3 avril 2016 au bar-restaurant le Wood, 1 place de Thorigny, 75003 Paris.

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Les photos y font la part belle aux personnalités du quartier, connues ou anonymes, et au charme intemporel des lieux. Chaussés de lunettes à effet (mais siiiii, les lunettes avec filtre rouge), nous avons pu lire les textes dévoilant l’identité de ces figures du Marais.

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Toute une ribambelles d’Olympus Pen attendait les curieux, passionnés et photographes, qui n’avaient pu assister à la Master Class.

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Une belle brochette de PEN-F.

 

Alors Verdict ?

Un boîtier canon, des possibilités dont je n’ai pas eu le temps de faire le tour, une ergonomie et des commandes intuitives qui donnent envie de jouer avec les modes créatifs, cet hybride haut-de-gamme est une réussite, un beau modèle anniversaire.

Plus d’info : le PEN-F sur le site d’Olympus.

 

Parlons peu, parlons bien, ça coûte combien ?

L’hybride est disponible en finition noire ou silver.  Il est vendu

 

Pour briller en société (niveau J’m’y-connais-en-arts)

Olympus a choisi Thierry Bouët en raison d’un palmarès non négligeable. Photographe des armées à ses débuts, puis photographe de mode, il a pris son indépendance pour mener à bien des projets plus originaux.

Parmi mes préférés :

  • Ses cartes postales. Il envoie depuis plus de 20 ans des cartes postales créées de A à Z à son ami Vincent. Les photos, textes et même les timbres sont autant de clins d’oeils. Et depuis peu, son nouveau correspondant n’est autre que le prince George qui à défaut de savoir lire, reçoit ces cartes à intervalles régulières.
  • Affaires privées, exposées aux Rencontres d’Arles (2015) un projet tout entier construit autour du couple vendeur(se) sur Le Bon Coin – objet mis en vente qui met en scène ceux qu’on imagine rarement.

 

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