Il y a quelques jours, j’ai eu la merveilleuse (ou folle) idée de participer à ma première course de running officielle ! Plutôt sportif dans l’âme et un peu challenger sur les bords, mon choix s’était donc tout naturellement porté sur le semi-marathon et ses quelques 21 kilomètres à parcourir (du gâteau !). Mais malheureusement, ce qui devait être une belle partie de plaisir sous un joli dimanche ensoleillé s’est vite transformée en un véritable cauchemar (et je n’exagère pas) ! La bonne nouvelle, c’est que si je suis encore présent ici pour écrire ces quelques lignes avec vous, c’est que JE SUIS TOUJOURS EN VIE pour vous raconter toutes les erreurs aussi débiles qu’incroyables que j’ai commises et qui ont ruiné ma journée !!! Alors si tu t’apprêtes à courir ton premier semi-marathon, ou carrément marathon (gloire à toi), écoutes attentivement mes conseils qui vont t’éviter tout un tas d’erreurs le jour-j !
Premier marathon : les erreurs à éviter avant la course
Lorsque j’ai choisi de me lancer dans mon semi-marathon, je l’ai fait sans la moindre conscience ni la même notion de ce qui allait m’attendre en termes d’efforts physiques à réaliser. Résultat, je ne me suis presque pas entrainé (entre autre parce que je suis un gros flemmard), et je me suis contenté simplement de quelques footings vraiment courts ainsi que de petites séances de fractionné effectuées 2 semaines avant la course. Et croyez-moi, je l’ai parfaitement regretté le jour-j, et il est impératif de bien se préparer et de suivre des séances d’entrainements élaborées et régulières quand on veut venir à bout d’un semi ou d’un marathon, peu importe votre niveau dans le domaine ! Encore plus quand on vise un important chrono sur son parcours (comme c’était mon cas, évidemment…).
Bien s’entrainer et respecter un plan d’entrainement stricte
Novice en la matière et pas vraiment porté sur le running, m’informer et en apprendre un peu plus sur les techniques d’entrainements auraient sans aucun doute été bénéfique pour moi. Par exemple, le guide du (futur) marathonien d’Olivier Bénard (voir ci dessous) est un parfait petit livre facile pour connaitre rapidement toutes les techniques d’entrainements. Dans la même logique, le livre Daniel’s running formula va encore plus loin et propose des tas d’entrainements pour de nombreuses courses (voir ci dessous), avec la qualité et les conseils d’un vrai expert dans le domaine ! Enfin, un carnet de running (ci dessous) sera aussi un excellent moyen de retranscrire toutes tes séances sur papier pour ne rien oublier !
Arriver bien en avance le jour-j !
Le jour-j, pense également à bien venir en avance ! Le jour de la course, des milliers de coureurs comme toi se rendront sur les lieux de l’événement, et les conditions d’accès risque fortement d’être ralenties ! Pour ma part, je suis arrivé pile à l’heure. Mais en découvrant d’un coup toute la foule prête à s’élancer et en étant un peu perdu quand il fallait trouver mon sas de départ, la pression et le stress ont vite surgit sur moi. Pas vraiment l’idéal pour faire ses premières foulées en toute sérénité !
Ne pas partir trop vite !
Ensuite, ne fais surtout pas l’erreur de partir trop vite ! J’étais pourtant prévenu et je connaissais parfaitement les risques… Mais porté par la foule et l’ambiance (et les quelques jolies filles qui couraient autour de moi), je me suis senti pousser des ailes et n’ai pas ménagé mes efforts sur les 10 premiers kilomètres, en courant plus vite que la vitesse prévue ! Erreur fatale, que j’ai bien comprise dans les derniers kilomètres !!!
Venir avec une tenue adaptée
Au fur et à mesure de mon périple, je me suis aussi rendu compte que j’avais commis (encore) des erreurs complètement débiles qui m’ont vraiment handicapé ! Au niveau des vêtements et de la tenue en particulier, car de la tête aux épaules, tout ce que je portais était absolument pas adapté pour un semi-marathon !
Privilégier des vêtements légers !
Par exemple, l’une des plus grosses erreurs que j’ai réalisé est que je suis parti avec beaucoup trop de couches de vêtements sur moi !!! Je suis parti très tôt le matin pour me rendre à la course, il faisait nuit (et froid), et je me suis donc habillé en conséquence pour rester dans des conditions idéales… Mais dès que le soleil s’est levé et que j’ai commencé à enchainer les tous premiers kilomètres, je ne vous explique même pas la sensation que j’ai ressenti ! J’ai de suite eu beaucoup trop chaud, et j’ai du me trimballer ma grosse veste et mon t-shirt sur le dos pendant tout le reste de l’épreuve (imaginez-vous la scène…). Il est donc primordial de venir avec une tenue légère et adaptée à la course !!! En privilégiant notamment les tenues qui collent au corps et qui nous laisse légers comme une plume !
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De bonnes chaussures !
Dans la même logique, il est également important de posséder de vraies bonnes chaussures de running quand on se lance dans un défi pareil. Personnellement, j’avais l’habitude de courir avec des baskets pas vraiment adaptées pour la course. Pourtant, sur des distances assez courtes, elles m’avaient l’air parfaitement fonctionnelles. Mais croyez-moi, sur 21 kilomètres, elles m’ont fait vivre un véritable cauchemar, en me procurant d’incroyables et horribles douleurs sur la deuxième partie de la course ! Car oui, au bout d’une certaine distance, les pieds ont tendance à gonfler, et avec des mauvaises chaussures, le mal est inévitable. Si seulement j’avais entendu parler des Nike Vaporfly Next% un peu plus tôt…
De bonnes chaussettes !
Enfin toujours dans la continuité, les chaussettes sont aussi importantes que des bonnes chaussures ! C’est aussi une énorme erreur que j’ai commise sur ce point, car je suis parti avec deux paires de chaussettes : une paire de chaussettes de foot que j’ai remontée jusqu’aux genoux pour imiter l’effet d’une chaussette de compression, le tout recouvert d’une autre paire assez normale. Oui c’était totalement débile, et j’ai donc du m’arrêter à 5 reprises pendant le parcours pour les enlever, les remettre, et les re-enlever, aux vues des douleurs et de la gêne qu’elles m’occasionnaient !!! Au final, rien ne vaut une bonne paire de chaussettes spécialement pour le running, et rien n’imite les bonnes vielles chaussettes de compression (non même pas des chaussettes de foot !).
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Avoir un bon équipement
Il est aussi vivement conseillé de partir avec un équipement pratique et confortable pour transporter tous nos objets personnels et notre ravitaillement. Pour ma part, je suis venu sans rien, et j’ai essayé de faire rentrer tous mes objets perso (portefeuille, portable, clés de voiture) et mon ravitaillement dans mes poches ! Imaginez donc un peu le poids de ma veste (que j’ai du, je vous rappelle, transporter sur le dos vu que j’avais trop chaud avec…) ! Il existe enfaite des tas de sacoches vachement pratiques et confortables pour la course, et elles m’auraient surement moins fait galérer le jour-j…
Bien gérer son alimentation et son hydratation
Pour terminer le récit de mon calvaire et de mes erreurs assez folles, pensez aussi à ne rater aucun ravitaillement et à vous forcer à boire même si vous n’avez pas soif ! Vous comprendrez qu’il est alors assez difficile de boire dans un verre tout en courant, et je vous conseille donc vivement de venir avec un sac d’hydratation à placer sur votre dos (il ne vous gênera même pas et sera beaucoup plus pratique !). Dans la même logique, testez votre nourriture avant la course, en optant si possible pour des gels à diluer dans l’eau. J’ai pris le départ avec 3-4 barres de céréales et un bon paquet de bonbons, ce qui m’a fait encore plus de poids à porter en plus d’être difficile à manger !
Les petits plus bien utiles !
Ça y est, je n’ai plus grand chose à vous dire et il ne me reste plus qu’à vous présenter quelques accessoires qui m’auraient bien aidé pour venir à bout de ce semi-marathon ! Tout d’abord, et je ne l’ai pas précisé plus haut, un brassard pour son portable est indispensable quand on veut suivre sa progression sans avoir à se le trimballer dans les mains (comme moi). Ensuite, une crème anti-frottement est aussi vivement conseillée (vous pourrez vous en mettre un peu partout, sur les endroits que vous jugez les plus sensibles) pour éviter de souffrir dans les derniers kilomètres. Enfin niveau récupération, ne faites pas l’erreur que j’ai réalisé en faisant l’impasse sur une bonne crème de massage (comme la fameuse baume du tigre) et des gels au magnésium (idéal pour récupérer rapidement) ! Ils vous sauveront la vie les jours qui suivront l’épreuve !