L’écologie, un mot qui s’inscrit partout et pour à peu près tout.
Un mot qui se greffe, dans la réflexion collective, à l’automobile, à l’architecture, à l’alimentaire… mais plus rarement à l’habillement. Pourtant, se dire écolo passe par tous les domaines, y compris vos achats de vêtements. Car vous auriez tort de penser que donner vos pièces usagées à des associations, dans des bornes Relais par exemple, pour qu’elles soient données ou recyclées suffit. D’un parce que même resservi, un vêtement finit toujours par vite s’user tant sa durée de vie est limitée, et de deux qu’un vêtement ne se recycle pas facilement. Quand on pense écolo en termes d’habillement, on doit penser « à la source », c’est à dire en faisant dès le départ un achat dit « responsable ». Responsable de quoi ? Responsable de se dire :
- de quoi et comment est faite cette jolie pièce sur laquelle je craque ?
- d’où vient-elle?
Responsable donc de penser à l’origine du vêtement plutôt qu’à sa destinée, à la marque que vous achèterez, au magasin dans lequel vous vous le procurerez plutôt que la borne Relais dans laquelle in fine vous le destinerez.
L’achat responsable, c’est d’une part privilégier les matières recyclées et/ou facilement recyclables, c’est penser à ne pas dépenser pour des pièces même moins chères qui s’useront et se jetteront plus vite, mais à contrario oser mettre (parfois juste un peu) plus cher pour des pièces qui dureront des mois, des années au lieu de quelques semaines et quelques lavages.
C’est d’autre part, comme pour les fruits et légumes, acheter local. Un vêtement moins cher a de fortes chances d’être produit par une main d’œuvre jeune (voire mineure) et également moins cher à l’autre bout du monde. En plus de la valeur humanitaire et l’éthique de travail, pensez aussi aux litres de fuel et à l’empreinte carbone pour rapatrier cette pièce dans ce magasin en bas de chez vous.
Partant de ce qui précède, nous autres Gentlemen Moderne mettons en lumière des marques répondant à ces critères écolos d’achat responsable de par une série d’articles, chacun dédié à une de ces marques. Des marques avec une vraie et belle éthique écologique, choisies par nos soins après une étude comparative. Aujourd’hui, nous vous présentons ADRESSE PARIS.
ADRESSE PARIS
Vêtements réfléchis pour urbains concernés
C’est presque dommage que la marque n’ait pas ajouté de « S » à son nom « Adresse » car, en nommant la plupart des pièces de sa collection par des lieux connus de Paris, c’est plusieurs adresses qu’elle nous propose. Des adresses de lieux emblématiques de notre magnifique capitale, constituant maints choix de promenades dont celle que nous vous proposons plus bas à travers nos tests de vêtements.
Car la ville est son domaine, et ADRESSE en a fait sa cible, son univers, son public. Celui des milléniaux dont, nous les citons, « le choix de mode de vie reflète des choix engagés ». Des choix comme celui de la consommation réfléchie, de vêtements durables (« good design is long lasting », « un bon design est durable », un proverbe anglosaxon repris pas plusieurs marques), polyvalents (dans le sens : idéals pour passer du bureau à un verre en terrasse), faciles à vivre (légers, fluides, techniques…)… Tout en choisissant de développer peu de modèles pour les produire avec parcimonie. D’ailleurs, ADRESSE recourt parfois à la prévente, préférant la vente en amont pour décider ensuite du nombre de pièces produites, plutôt que la production directe et le risque de stocks inutiles qu’il faudra brader voire jeter car invendus.
C’est ainsi que la collection d’ADRESSE est divisée en deux. D’un, les SERIES qui sont des basiques, au nombre de trois ou quatre par saison, concentrés autour d’une matière, d’une forme, d’une fonctionnalité. De deux, les PROJETS qui sont des partenariats avec un artiste, une organisation, avec pour volonté de sortir une pièce ou un ensemble de pièces uniques, et qui sont bien souvent proposées lors de préventes afin de « tester » leur potentiel public.
Intéressant aussi à noter qu’ADRESSE est une de ces rares marques à proposer une ligne de vêtements non-genrés, « mixtes », assez classiques et universels pour être portés par un Gentleman et sa dame.
À la tête d’ADRESSE, deux exemples de cette génération d’urbains : Alexandra MULLIEZ et Pierre MOREAU. S’ils préfèrent la ville à la campagne, semble-t-il, ils œuvrent pour la mutation de ces villes qu’ils veulent moins speeds, moins bruyantes, moins stressantes, plus vertes et plus tournées vers les artisans et commerçants locaux plutôt que les grosses plates-formes numériques faisant venir à vous des objets du monde entier. Et c’est pour « accompagner cette mutation, l’inspirer et lui inventer une consommation vestimentaire cohérente » qu’ils ont créé ADRESSE. C’était en octobre 2018.
Car ADRESSE est aussi un projet allié à un état d’esprit : celui de s’engager pour nos villes. Ainsi, chaque année l’un de leurs vêtements est désigné « pièce engagée » et l’intégralité des bénéfices des ventes de cette pièce ira à un programme défendu par ADRESSE, par le biais duquel la marque soutient financièrement des initiatives urbaines comme par exemple l’association CityBzz (qui se bat pour placer des ruches dans nos villes, lesquelles permettent aux abeilles de ne pas fuir les espaces urbains). Si d’ailleurs vous avez un projet dans l’air urbain et l’esprit d’ADRESSE, la marque vous encourage à le leur proposer.
En découle une collection de vêtements softs et sobres, chics sans être excessifs, pensés et fabriqués pour être de ces intemporels que Gentleman Moderne ne cesse de vous présenter. C’est, pour les créateurs d’ADRESSE, « la rencontre entre notre goût pour les objets bien pensés et notre volonté de réaliser des pièces soignées et belles ».
C’est ainsi qu’en pratique, les idéaux de la marque se retrouvent dans les moments-clés de la vie d’un vêtement (n’importe lequel), à savoir :
- la réflexion avant la production : penser le choix des matières qui doivent être majoritairement en fibres naturelles (laine, coton..) et, si elles sont synthétiques, qu’elles le soient exclusivement en matière recyclées. Et toutes sont certifiées.
- la fabrication toujours à moins de 2000 kms : c’est-à-dire toujours au sein de l’Union-Européenne (plus précisément au Portugal, en Pologne et en Lituanie). Pour une production plus locale, dont chaque étape est maitrisée, réduisant de ce fait et de son mieux l’empreinte carbone.
- la réflexion avant l’achat : elle nous concerne, nous autres consommateurs, pour ne pas nous faire nous précipiter à acheter, ne pas nous faire attendre les soldes car les prix restent constants toute l’année. Et surtout, les « repair days » dans lesquels des couturiers partenaires d’ADRESSE se proposent de réparer vos vêtements usés et fatigués, même d’autres marques, pour leur redonner une autre vie. Et enfin, un tri et recyclage en partenariat avec Le Relais (dont nous parlons en introduction).
- la vente sans intermédiaires : pour diminuer les coûts, ceux des distributeurs et des vendeurs indirects. ADRESSE ne vend que via son e-shop et ses deux boutiques parisiennes (dans le 10ème et le 18ème).
Pour résumer en quelques mots ce qui précède : « Nous créons des vêtements utiles, qui durent plus longtemps, fabriqués à moins de 2000km de chez vous ».
Pour preuve du succès de l’éthique et de la démarche pratique d’ADRESSE ? Pour ces choix, l’appli ClearFashion – que l’on assimile au « Yuka de la mode » – leur a attribué la mention
« Très bien ».
Pour autre preuve, lisez notre série de tests qui suit.
Nos tests de produits
Manteau Sorbonne
Notre première étape se fera à la Sorbonne, ce lieu mythique de la capitale, avec sur le dos le manteau du même nom. Un lieu que, personnellement, j’aime et qu’il m’arrive encore de fréquenter pour entretenir mon droit.
Le manteau Sorbonne est de ces pièces qui constituent notre coup de cœur, de par son vert un peu bouteille, un peu militaire, assez rare pour un manteau de mi-saison ce qui sert son élégance (le manteau Sorbonne est cependant proposé dans d’autres couleurs plus classiques telles que le bleu marine ou le caramel et même dans un écossais gris). Car oui, ce manteau est un parfait mi-saison, imperméable pour se protéger des pluies printanières et automnales, coupe-vent pour ne pas subir leurs vents, mais suffisamment léger et aéré pour ne pas avoir trop chaud dedans.
Sa coupe, comme souligné par ADRESSE, est de celles intemporelles : la Mackintosh, du nom du manteau mais aussi de la marque les vendant ainsi que de son créateur (Charles Macintosh). Elle se désigne familièrement comme la « Mac » comme ses manteaux qui sont des « Macs » (oui, comme l’ordi à la pomme croquée). La marque fut sauvée de la faillite dans les années 90, et son modèle s’est depuis bien étendu dans d’autres collections d’autres marques qui n’hésitent pas à s’inspirer de son savoir-faire et des avantages apportés par ce manteau. Par définition, le Mac est une veste imperméable à la coupe droite s’arrêtant au niveau du haut des cuisses, généralement à deux boutons quoi que cette dernière caractéristique ne soit pas scrupuleusement suivie par les nombreuses marques s’en inspirant et qui préfèrent leur version. Comme le fait ADRESSE PARIS avec son modèle Sorbonne.
Sa composition est respectueuse des normes, car le manteau est constitué à 93% de laine portugaise et à seulement 7% de polyamide pour une épaisseur de 340g/m². Seulement deux composants et, même si le polyamide n’est pas des matières chimiquo-synthétiques des plus respectueuses de l’environnement, du moins quand elles ne sont pas recyclées, nous fermerons les yeux quand on voit qu’elle ne présente qu’un très faible pourcentage dans la composition générale du vêtement. Alors, tenant compte de ces seuls deux composants, on dit : chapeau (même si on parle là d’un manteau). Également, point que nous souligne ADRESSE pour justifier son choix, le polyamide est une matière permettant au produit d’être plus durable.
D’ailleurs, le manteau Sorbonne est certifié OEKO-TEX®, un label de qualité pour tous les produits textiles bruts, semi-finis et finis, qui permet d’identifier et d‘éliminer rapidement les sources de substances polluantes à chaque étape de la transformation.
Toujours sur la composition, un mot sur la laine avec laquelle le manteau est fait, dite « laminée » avec pour avantage d’être solide, durable et thermorégulant (entre autres qualités).
Passons à l’essai, effectué ces quelques jours de mars où la météo s’est montrée printanière, ce qui nous a fait apprécier la légèreté de Sorbonne, sa densité suffisamment forte pour nous protéger des températures sympathiques mais encore un peu fraiches. Quand bien même, cette densité ne veut pas dire épaisseur. Comprenez : la laine est dense mais pas épaisse, ce qui rend le manteau léger mais suffisant pour nous protéger. Sur les finitions, rien à dire car rien d’excentrique, que du sérieux au niveau des coutures et surpiqures. Sur les détails pratiques, là-aussi rien à redire : deux poches extérieures très profondes – assez pour y glisser un smartphone sans avoir peur de se le faire voler – et deux intérieures.
Sur le rendu, photographies à l’appui, nous ne pouvons qu’apprécier la coupe de ce manteau, ajustée. Et quand nous le fermons entièrement, un bouton unique est apparent au niveau du cou (un détail que l’on a pu remarquer sur certaines vestes des derniers défilés de Prêt-à-porter masculin). L’effet est élégant, dans une élégance rigide voire militaire – le vert y aide – boutons fermés, et plus décontractée boutons ouverts pour un style faussement négligé. Comme l’intemporel qu’il est, à l’instar du nom de la faculté dont il partage le nom et qui a elle-même su traverser les siècles, le manteau s’ajuste aux styles, à beaucoup de styles et toujours avec style.
Enfin, le prix. Seulement 299 €, ce qui est plus que correct d’un pour un manteau de bonne qualité, de deux pour un manteau en laine produit en Europe (donc en circuit court). Nous ne vous répéterons jamais assez, sauf pour nos nouveaux lecteurs découvrant nos articles, combien il est plus intéressant d’investir plus mais mieux, et ne pas se contenter d’un manteau de mi-saison et de mi-prix qui ne vous suivra pas à la prochaine mi-saison.
Chemise Odéon
À deux minutes à pied de la Sorbonne, se trouve Odéon. Et c’est là que, après le test du manteau Sorbonne, nous mènent nos pas avec le test de la chemise Odéon. Notre promenade parisienne nous fait ainsi rester du côté du Quartier latin, ce qui est tout aussi bien.
Voilà une pièce que, chez Gentleman Moderne, nous n’avons jusque-là jamais testée : la chemise blanche. Pourtant un basique de chez basique, nous sommes d’accord et personne ne pourra nous dire le contraire. Et pourtant, au moment de faire des choix de pièces que nous souhaitons tester avec les marques sur lesquelles nous souhaitons faire un article, la chemise blanche ne s’était jusque-là jamais assez démarquée. Nous avions toujours préféré d’autres pièces du vestiaire de ces marques. La raison qui fait que la chemise d’ADRESSE PARIS est testée aujourd’hui, c’est d’un parce qu’elle compose bien avec notre look tant son blanc propre, presque évanescent, éclaire les couleurs des autres pièces dudit look – voir les photos du shooting – en se mariant avec facilité et élégance. Tout le propre d’une chemise blanche ! Celle qui fait que l’on est élégant en toutes circonstances. De deux, nous y reviendrons plus bas, c’est par sa composition et sa fabrication qu’elle nous a intéressée.
Aux dires d’ADRESSE PARIS, la chemise Odéon est leur manière « d’amener la chemise dans une autre dimension » et faire d’elle « une alliée au quotidien ».
Son gros plus, et ce qui va dans notre sens et celui de notre série d’articles, c’est sa composition à 100% en polyester recyclé. Recyclé de quoi ? De bouteilles plastiques. À l’instar du manteau Sorbonne, la chemise jouit d’une certification OEKO-TEX ainsi qu’une certification Globale Recycle Standard. Cette dernière est une norme internationale établissant de façon transparente les critères de certification d’un contenu recyclé, de la chaîne de contrôle, des pratiques sociales et environnementales et des restrictions au niveau de la composition chimique. Un gage de qualité, donc.
Le rendu en fait une chemise fine et légère, douce et extrêmement confortable, en plus – qualité ô combien appréciée – d’être anti-froissements (plus de faux-plis et de corvée de repassage). Lors de son essayage, nous savions dès les premiers touchés que nous avions affaire à un produit de qualité, rare pour une simple chemise blanche de ce prix. Et lors de la journée d’essayage, cette douceur est appréciable et on ne s’en lasse pas.
(Petit rappel et petite parenthèse parce que l’idée traverse l’esprit de l’auteur de ces lignes au moment où il les écrits en ayant conscience de ne pas manquer d’éloges à chaque pièce que nous testons : ces pièces ont été choisies avec rigueur et sur plusieurs critères. Tout comme les marques qui nous les proposent. Nous écrivons ce que nous pensons et ne touchons rien, aucune « com » car nous ne sommes pas sponsors. Fin de la parenthèse).
Donc vous l’aurez compris : on l’aime bien, cette chemise Odéon ! Pour porter souvent des chemises blanches, pour en avoir beaucoup usées, on peut dire que celle-ci se démarque par son confort et son extrême douceur, et par sa fabrication (et conception portugaise) entièrement recyclée. Et Odéon n’est pas que blanche, le modèle est aussi proposé avec de fines rayures bleues ainsi que vertes.
Le prix, en dessous de la barre des 100% (99€), n’a donc rien de dispendieux quand on sait combien les process de fabrication des vêtements recyclés sont longs et plus couteux. Et une fois n’étant pas coutume, on vous répète – ce qui a déjà été fait plus haut – qu’investir un peu plus pour un vêtement durable, solidement pensé et conçu, est toujours préférable. Le marché de la chemise blanche n’offre encore que peu de modèles en 100% recyclé : ADRESSE PARIS le fait et le fait bien.
Pantalon Tuileries
Quittons le Quartier latin, la Rive gauche parisienne, traversons le Pont des Arts pour gagner la Rive droite (notre préférée) et dirigeons-nous vers le jardin des Tuileries. La prochaine et dernière étape de notre promenade dans la capitale, et notre dernier test.
Le premier confinement décrété voilà plus d’un an a profondément mué le marché du travail, a modifié les codes et méthodes français assez – n’ayons pas peur de le dire – archaïques et dépassés – du moins en comparaison à beaucoup de nos pays voisins – relatifs au présentéisme. À son opposé, le télétravail a pris sa place. Le retard français dans ce domaine a été atténué, mais pas comblé (si on n’en croit les dernières études de médias spécialisés du monde du travail tels que nos confrères de chez Welcome to the Jungle). Et qui dit télétravail, home office pour les anglicistes, dit assouplissement de certaines règles notamment vestimentaires. Nous sommes dès lors plus à même de troquer la chemise bien repassée, la veste et la raie bien faite dans les cheveux même en téléconférence avec nos collègues sur Teams. Et rester à la maison laisse plus de place au confort. Le t-shirt ou le pull sans élégance remplacent la chemise, le jean voire le pantalon de jogging remplacent le pantalon tout court.
Et cela, les grandes marques l’ont compris et beaucoup ont intégré ce changement dans leurs dernières collections au point de mettre le sportwear et le streetwear à l’honneur. Ces deux noms anglais partagent dans leur définition le même but : allier le confort à l’élégance.
Et ADRESSE PARIS est de ces marques qui ont compris cette tendance et l’ont adoptée comme il faut, leur pantalon Tuileries X Fortex en est la preuve. De loin, il passe pour un élégant pantalon en coupe 7/8 légèrement ajustée. De prêt, et à porter, sa laine italienne Fortex (marque déposée, attention) est d’une douceur si confortable qu’on a l’impression de porter un bas de pyjama. Ce qui, pour répondre à l’exemple du télétravail vu plus haut, est franchement agréable lors d’une journée où on est forcé à rester travailler à la maison – l’auteur de l’article peut en témoigner, après avoir porté le Tuileries plusieurs jours derrière ses écrans, au four et au moulin à jongler entre les impératifs professionnels et personnels qui s’entremêlent quand on travaille de chez soi. Le pantalon tient chaud, est doux, et rend fluide tous les mouvements.
Vous nous direz, sa douceur amenant son confort s’explique quand on jette un œil détaillé sur sa composition. Déjà à 55% en laine, ce qui n’est pas fréquent pour un pantalon de ville et pour un usage quotidien, avec un peu de cachemire et 2% d’élasthanne, il ne pouvait être que doux !
Sa coupe est dans la tendance, à savoir qu’on peut remonter le pantalon jusqu’au haut du bassin, en « taille haute » et/ou « taille naturelle », pour donner une impression plus oversize à l’ensemble. Élément qui sert sans trahir sa vocation pour un usage décontracté : l’absence de passants pour glisser une ceinture. Mais si le pantalon descend trop au gré de nos innombrables mouvements dedans, ce qui fut mon cas, une lanière discrète permet de le resserrer et le tour est joué.
Détail emprunté sur les pantalons de sport que certains jugeront appréciable, et qui montre la vocation pratique du pantalon : la petite poche latérale droite qui se ferme avec une discrète fermeture éclair, en plus des deux autres poches latérales. En tout, avec celles arrières, le pantalon Tuileries compte cinq poches.
Autre détail pratique : le renfort en losange au niveau de l’entrejambe qui améliore l’aisance du vêtement et prolongera sa durée de vie.
Tout compte fait, un pantalon deux en un. Pour se sentir confortable sans se défaire de son élégance, pour se rendre à un rendez-vous important autant que pour sortir chercher les enfants à l’école. Et tout cela pour 119€. Ce qui nous conforte, après ce test de trois vêtements de la marque ADRESSE PARIS, que celle-ci propose des vêtements dans la tendance, solides, respectueux de l’environnement, mais également d’un bon rapport qualité-prix.