Schweppes mise depuis quelques temps sur un ton décalé et impertinent qui a fait le succès de la formule «What did you expect ? ». Depuis le charme incandescent d’Uma Thurman au sourire ravageur de Pénélope Cruz, la marque joue les codes de la sensualité et des virées nocturnes, il n’y a plus qu’à expérimenter ce que cela donne en vrai.
« What did you expect ? »
Ce jeudi 21 avril, rendez-vous aux Champs-Élysées, à l’Hôtel particulier Le Marois, pour des Folies culinaires suivies d’une soirée Folies tonic.
L’invitation de la Villa Schweppes, nous met déjà dans l’ambiance. Petite pyramide transparente à monter pour décoder dans le noir une vidéo qui donnera le mot de passe de… l’Unexpected room. Gentleman moderne se met sur son 31, déchiffre le mot de passe et bien sûr, répond présent à l’invitation.
Deux grilles cochères s’ouvre sur une cour d’honneur décorée aux couleurs de Calvi, la ville corse où se déroule le festival de musique électro « Calvi on the rocks ». A ma gauche, une Cadillac relookée en l’honneur de la marque aimante tous les regards. Au centre, une piste de pétanque sous la tutelle de deux jeunes filles ravissantes, couronnes de fleurs dans les cheveux. À ma droite, flamands roses, pastèques gonflables, stand de hamburger et de gourmandises aux fruits rouges. La marque de tatouages éphémères By Who Tatoo était également présente, prête à parer les curieux de ses créations dorées et argentées. Le détail qui fait mouche et attire le regard. Testé et approuvé ce soir-là.
Palmiers, sable, barbecues, sans oublier le bar où les barmen du soir s’affairent en chemises à fleurs. À la carte, des variations autour du produit de la soirée le Schweppes ; joli choix entre le Passionata, mon préféré, (Bacardi, purée de fruits de la passion, sirop de passion, Schweppes lemon), l’Ephémère (Grey Goose, purée de fruits rouges, sirop de gingembre, Schweppes agrum’), le Canadian To‘( Bombay Sapphire, citron vert, liqueur de sureau et Schweppes Tonic) et le Dark Dewar’s (Grey Goose, Schweppes Agrum’, Bombay Sapphire, Schweppes Tonic). Et je n’ai parlé que de la cour pour l’instant !
Comme à Cannes, dans le luxe de l’hôtel particulier
L’architecture en impose, figurez-vous des plafonds très hauts, des moulures, des peintures au plafond, des lustres, un escalier d’honneur ! Le cadre est magnifique. Après avoir quitté l’ambiance « Calvi on the beach », me voici à Cannes. À ma droite, toujours de quoi satisfaire nos estomacs : hot-dog, pains bagnats, crêpes nutella et fish&chips. À ma gauche, un pianiste puis une chanteuse lyrique surprennent les convives. Et sous nos pieds… le tapis rouge. Le goût du détail toujours. Scénographie poussée jusqu’au bout, les entrées des invités sont saluées d’un crépitement de flashs et d’encouragements des photographes. Le photoshoot monte sacrément en grade.
Nous avançons encore jusqu’au fameux escalier. Tout près, un stand de slow motion. Les bandes d’amis se succèdent, hilares, et lancent shakers, citrons et confettis en attendant de se contempler au ralenti sur les écrans disposés à côté.
Alors que je les regardais gentiment (on est comme ça chez Gentleman moderne, bien élevés), j’ai totalement abandonné mon poste d’observation pour suivre deux VIP qui montaient l’escalier. Ne me jugez pas, vous auriez fait pareil. Au milieu des influenceurs, YouTubers, journalistes, blogueurs et comédiens, deux Stormtroopers, ça détonne, non ?
À l’étage, 3 ambiances plus une
La musique se fait dansante, première pièce, ambiance Carnaval. Au milieu des dorures de la pièce, des drapeaux de toutes les couleurs, un bar évidemment et un nouveau lieu de shooting où en quelques secondes chrono on se crée un GIF souvenir de la soirée.
Quelques pas, une salle Blind Test. Changement d’ambiance, ici on fait du pied à votre geekerie. Blind test, deux cosplayeuses bluffantes aux couleurs de « Ligue of Legends » et de « SMITE », des jeux d’arcade (Pac Man, Tekken, Metal Slug) et un bar décoré en conséquence.
On continue la visite, ambiance 90. La musique oscille entre Rap et Hip Hop. Une équipe de deux basketteurs nous défie de marquer des paniers (avec des ballons en plastique, sécurité oblige). Tout un pan de mur est couvert de casiers que Britney Spears n’aurait pas renié au glorieux temps de Baby One More Time. À l’intérieur, des accessoires à foison pour à nouveau se mettre en scène et jouer avec les codes de la décennie.
Je reviens vers l’escalier, une file m’intrigue. Un homme immense garde une porte et ne laisse passer personne. Allez, je me rappelle du code déchiffré quelques heures plus tôt à force de plisser les yeux : « Jacob ». Avec ce précieux sésame, j’ai le droit d’entrer dans le salon de Jacob Schweppes, l’inventeur de la boisson à bulles. C’est d’ailleurs son fantôme qui me présente les lieux. Laboratoire, billard, ambiance cozy et confidentielle. Un speakeasy hanté par des figures échappées du XVIIIe et de la Belle époque.
Et au sous-sol
Une dernière salle, au sous-sol, reconstitue le décor du BPM Villa Schweppes. La foule danse sur des sons électro sous l’égide de Claap feat Santana. Que dire, sinon qu’il y en a eu ce soir pour tous les goûts ?
En bref,
Cocktails, pétanque, tatouages, cocktails, danse, jeux d’arcades, billard, cocktails, photos, quatre thèmes plus une salle unexpected. Dis-moi Schweppes, je reviens quand ?
Pour-briller-en-société (niveau facile : papillon-de-lumière) : La Villa Schweppes est un concept, chaque année le bar renaît pour le festival de Cannes (12 au 20 mai). Festival auquel s’ajoutent désormais le « Calvi on the Rocks » sur l’île de Beauté (8 au 13 juillet) et le « We Can Dance » (13 au 14 août) chez nos voisins Belges.
Pour-briller-en-société (niveau intermédiaire : j’m’y-connais-en-histoire-littéraire) : L’hôtel Le Marois, date du XIXe siècle est aurait été construit à l’emplacement de la demeure de la courtisane Marie Duplessis. Qui donc ma bonne dame ? La femme qui aura inspiré la célébrissime Dame aux Camélias de Dumas fils. Excusez du peu.
Pour-briller-en-société (niveau pointu : je-connais-la-prog-des-festivals) : Quelques grands noms annoncés pour la Villa Schweppes à Cannes : Cerrone, Martin Solveig, Busy P, Agoria, …
Pour-briller-en-société (niveau super-geek) : Le géant défendant l’entrée du salon secret n’est autre qu’Aleksander Sasha, celui qu’on connaît notamment comme Buscarron dans le « What The Cut #35 » (big up à Mr Antoine Daniel).
Sympa la soirée! Hâte de la prochaine