Quoi de mieux qu’une épreuve comme le Mudday pour tester une nouvelle caméra tout terrain anti-choc ? C’est exactement ce que s’est dit PANASONIC pour lancer sa nouvelle caméra HX-A1.
Caméra HX-A1 de Panasonic, test et avis lors du MudDay de Paris
C’est le week-end end du 10 Mai dernier qu’avait lieu le MUDDAY de Paris. Un temps magnifique, un parcours sélectif de 13kms et 22 obstacles redoutés, et un rédacteur en chef qui m’envoie au front le sourire au lèvre….Bref, tout était au rendez vous pour passer une excellente journée.
Le briefing PANASONIC fait, la cam fixée sur mon casque, me voici lancé dans l’aventure commando. Très légère, ce tube d’électronique ressemble à une petite lampe torche et son angle 120° correspond tout à fait à ce type d’activité.
Le départ est lancé après des salves de cris guerriers scandés par les speackers puis par les Mudguys, nous voilà, mes compagnons de galère et moi parti pour plusieurs heures d’efforts et de tournage. Plus moyen de retourner au stand Red Bull merguez frites où j’étais tellement bien installé sur un pouf. J’ai bien dis UN pouf !!!
La caméra possède trois boutons, disposés en longueur, les uns derrière les autres: Le premier de mise en marche, un deuxième de changement de mode (film/photo/slow motion), et le dernier de déclenchement ou d’arrêt de l’enregistrement.
Cela paraît simple, pourtant, je mets bien cinq kilomètres à m’habituer au bip d’allumage que j’entend une fois sur trois, et à vrai dire, pris dans l’action, on ne sait absolument plus où on en est sans enlever le casque et vérifier si la petite lumière rouge est allumée. La course est belle et bien lancée. Les obstacles s’enchainent d’abord tranquillement, je rampe sous le barbelé, je me roule dans la terre, je porte des sacs de 30 kgs, je tire une roue de tracteur….la cam ne bouge pas à ma grande surprise.
Puis arrive les choses sérieuses, l’épreuve des cordes suspendues. Super !! Sauf qu’en dessous c’est de l’eau qui t’attend, un grand bain d’eau marron et opaque…et ça n’a pas loupé, un poignet trop détendu, une faute d’inattention causée par une coach sportive qui me dépasse en débardeur et mini short et c’est le SPLASHH direction le bassin. Premier bain pour la cam totalement étanche qui réagit bien et qui continue de filmer.
La course reprend, une longue montée d’un bon kilomètre à gros pourcentage, où tout le monde crache ses poumons, puis il faut ramper sous du barbelé…encore mais avec une pente positive et là ce n’est plus la même. Le casque s’accroche, la Panasonic frôle les fils de fer s’y frotte parfois mais ne bouge pas, puis il faut rouler au sol sur une dizaine de mètres. Pas de soucis, la stabilité du matériel semble plutôt bon, sa robustesse aussi malgré son poids plume.
Quelques kilomètres plus loin, arrivent les épreuves les plus redoutées. Je m’arrête, m’assure que la cam est toujours bien fixée et qu’elle filme bien, je pense à mon rédacteur en chef sur son canapé en train de mater une série et je me lance. C’est tout d’abord un bain d’eau à 5° qui m’attend, deuxième trempette pour la cam, pas de buée, rien à signaler, puis c’est dans de la boue que nous sommes tous obligés de se rouler puisqu’il faut ramper, encore, la Panasonic semble alors avoir un peu de mal à dégager son objectif de la crasse, malgré un petit coup de gant pour l’essuyer régulièrement, l’objectif reste gras. Je laisse donc ça tel quel puisque de l’eau nous attend encore un peu plus loin. Nous passons par des tunnels sans lumière, sous terre, et c’est alors la vision nocturne de la HX-A1 qui prend le relais. C’est une vision nocturne verte plutôt performante je dois avouer mais qui gère trop brusquement le retour à la lumière.
Le bout du tunnel n’est plus très loin c’est le cas de le dire. Nous ne sommes plus que quatre sur les quinze de notre groupe, alors nous restons ensemble et décidons de nous entre-aider pour la suite.
Nous vérifions les cams de chacun…mais voilà, 1h30 de course et plus de batterie pour personne. Toutes les cams sont HS. Prévoyant, j’en ai demandé une en plus au départ et l’ai mise dans ma poche. L’assistant Japonais Panasonic déboule, surexcité, donne un nouveau casque et une nouvelle cam à un de mes compagnons d’efforts. Il déclipse la mienne pour mettre en place la nouvelle. Seul hic, le système de fixation n’est pas des plus simple et il faut s’y mettre à deux pour terminer l’opération.
Quelques minutes plus tard, nous repartons pour la dernière moitié du parcours. Là encore je pense à mon rédacteur en chef confortablement installé sur son transat dans son petit jardin avec une petite musique douce et un mojito frais à ses côtés.
Nous traversons un sous sol sans fin avec des murs de plus de deux mètres à passer. Je n’hésite plus, je suis chaud et la cam tourne alors je me met en dessous et me fait monter dessus par mes compagnons pour qu’ils passent l’obstacles. Je suis désormais habitué au son de la cam, j’alterne les photos et les films et distingue mieux le bip de démarrage et d’arrêt.
De la boue, des cordes, des murs, de la poussière, de l’eau froide, des pierres à gravir, des pentes boueuses à dévaler puis une descente dans les bois pleine de boue épaisse et de racines qui vous écorchent, un toboggan naturel avec pierres apparentes qui me donnera par la suite les hématomes aux hanches, genoux et coudes que je soigne actuellement.
Mais l’ambiance est là, un défilé incessant de participants tous aussi sympas les uns que les autres, une ambiance de folie. Tout le monde se parle, tout le monde s’entre aide, et surtout, tout le monde déconne.
Je lance un petit « ça va les danseuses ? » à un groupe de rugbymen en tutu de danse que je croise, et c’est un « attend moi à l’arrivée mon biquet » et un bisous volé que je reçois en retour. C’est pas de l’amour ça ? C’est juste formidable de voir tous ces gens heureux et ça rebooste pour la suite du parcours.
C’est donc au bout de trois heures que nous arrivons finalement dans la dernière ligne droite. Il reste encore le champ de fils électriques à traverser. Nous décidons de le passer tous ensemble, bras dessus bras dessous. Je souris largement et me prend un coup de jus dans la gencive, là encore je pense à mon rédacteur en chef !
La récré est terminée mais quel plaisir ! Nous pouvons visionner le rendu de la caméra et de notre course. La qualité est bonne il faut le dire, la qualité des photos aussi, et sa légèreté en fait un atout indéniable. La luminosité est bien étudiée et le rendu des couleurs très réaliste. Sa forme vous permettra de la fixer d’une façon peu exploitée jusqu’alors. Oubliez le plastron, elle sera désormais sur votre épaule ou votre hanche. Oubliez aussi la vue frontale centrée, elle sera désormais sur le côté. Les fixations vélo, moto, planche de surf etc…n’ont pas pu être testées mais je ne doute pas de leur fiabilité. Cependant, pour moi, la forme de cette cam reste un handicap pour la fixer….à vérifier dans le temps.
Le deuxième point négatif est son système de mise en marche et de changement de mode. Outre le fait qu’elle soit simplissime au premier abord, une fois la cam sur votre casque, il est difficile d’entendre le « bip » de démarrage et d’arrêt, cela à été un véritable soucis, m’obligeant régulièrement à enlever mon casque pour voir si je filmais ou non, et lors d’un parcours comme celui ci, on a autre chose à faire….surtout au moment où tu te retrouves plein de boue autour d’une vingtaine de jeunes femmes remplies de boue elles aussi (merci à mon rédacteur en chef Quentin pour ce fantasme réalisé). Avec le temps, la prise en main doit se faire plus facilement j’imagine. Je parle de la cam là…
Enfin, la durée d’1h30 des batterie est clairement insuffisante. Certains d’entre nous pratiquent des activités longues et ont besoin de plus de temps de film.
La HX-A1 sortira en Juin au prix raisonnable de 199€. Un prix abordable pour une caméra tout terrain performante, avec laquelle Panasonic réussi le paris d’innover sur un marcher éclaboussé (de boue) par GOPRO.
Quant au Mudday, outre mes bleus au corps, l’eau froide des douches à l’arrivée, les courbatures pendant la semaine, la boue partout et le rugbyman en tutu qui m’attendait bel et bien à l’arrivée ….. quand est ce que j’y retourne chef ?
Plus d’info sur le site de Panasonic.
Vu sur la page Instagram de JO :
Muddguy Une photo publiée par Geoffroy Gicqueau (@geoffroy_gicqueau) le
C’était pas un mojito mais un daïquiri…
A part ça ton article est mortel, j’avais l’impression d’être avec toi en le lisant ! Et puis c’est moins salissant comme ça..
On se croirait en plein direct. C’est Panasonic qui a de la chance de vous avoir. Merci d’avoir mouillé … Le maillot pour nous… Et aussi la HX-A1.
Tu n’as plus qu’à participer à Koh Lanta!
Bonjours et merci de m’offrir la possibilité de participer a ces jeux concours ou Test
qui seront réaliser avec le grand sérieux. Si possible
Bonjours j’es la possibilité de tester cet caméra,photo… en condition car j’es la possibilité d’être bénévole sur un festival (le rêve de l’aborigène ) ce produit serais idéale je pourai même vous envoyer quelque image, avec un rapport d’utilisation. Ci vous en fait la demande, est que j’es le produit merci.
rebonjour juste pour info on sera deux aux festival je serai avec mon meilleure amis Sebatien
à : sebatienlaporte@hotmail.fr l a toujours était la prés mon accident de la route ou je me suis retrouver (tc) trauma-crânien. avec une perte de mémoire importante, ces aussi pourquoi je recherche a capturé les souvenir. la sa me semble être une manipulation idéale facile de petite taille. Qui ne craint pas les choc. merci