Il me fallait une nouvelle idée pour alimenter cette chronique. L’idée pour moi est de trouver une fille active, peu connue et ,si possible, assez jolie – pourquoi s’en priver ? – En soi, ça paraît assez simple, mais dans la pratique il faut quand même y passer un certain temps. Une soirée infructueuse. Puis une deuxième. La troisième ne me fait pas plus avancer. Et là, par hasard, je vois une photo sur laquelle je m’empresse de mettre un nom : Anabel Englund.
Début de l’enquête. En plus d’être californienne, Anabel est chanteuse pour un label de musique électro – Hot Natured. Elle entame à peine ses vingt ans, et on se demande pourquoi elle n’a pas choisi la photo plutôt que la musique, tellement son regard dévore l’objectif. Sur le peu de photos officielles disponibles, elle joue plutôt bien le jeu de la pose ; ça ne me surprendrait pas de la voir basculer un jour dans une carrière moins sonore. Quoiqu’il en soit, c’est une bonne image pour le label, qui ne se gêne pas d’en faire l’une de ses représentante principale et de la mettre en avant dans leurs promos.
Blonde, visage naïf et look rock. Très rock. Souligné par des yeux presque jaunes. Grosse fleur tatoué sur le dos. Ce qui a retenu mon attention : le style assez années 70, de la fille qui fait une bulle de chewing-gum devant la caméra en explosant de rire, dans un pantalon en cuir moulant et un haut en dentelle déchiré. Un petit côté de gamine rebelle, qui s’éteint quand elle prend le micro : moment de transformation où elle devient une magicienne captivante. Ensorceleuse.
L’autre atout je crois, de ces filles dont je vais parler au fil des chroniques, est cette manière de mettre en avant leur dynamisme via les réseaux sociaux. Je pense que c’est un élément qui change tout, dans le sens où cette mise en scène perpétuelle de l’image contribue à créer un intérêt qui n’aurait pas pu naître autrement. Les véritables mannequins n’ont plus aucune raison d’être ; c’est un métier en voie d’extinction qui n’intéresse plus que les grands couturiers. Il y a tellement de nouvelles têtes qui émergent, que tenir le haut de l’affiche devient de plus en plus compliqué. Et c’est valable même pour les meilleur(e)s.
Anabel Englund est un bon moyen de revenir aux fondements de la beauté simple et simplifiée. Sans se mettre en avant, elle passe pourtant devant beaucoup de monde et impose sa petite notoriété dans le domaine de la musique. Et puis entre nous, une fille qui ressemble à une surfeuse australienne, qui chante bien et qui sourit tout le temps, on va pas s’en plaindre non ?
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