Critique de « Monnaie de sang » de Patricia Cornwell

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Aujourd’hui je vais vous parler de mon livre de l’été, « Monnaie de sang » de Patricia Cornwell, mais avant tout il vous faut quelques détails. Ce bouquin est issu d’une série et pas n’importe laquelle, celle des Kay Scarpetta. On peut la suivre depuis un long moment, en fait le premier livre ave cette héroïne date d’il y a 25 ans, bah ouais, rien que ça ! La dame est légiste et au cours de sa longue et tumultueuse vie, elle enquête sur un nombre incalculable d’affaires, on en est à 22 bouquins quand même.

J’ai lu tous les livres et je dois dire que je suis impressionnée, l’auteure parvient à faire évoluer l’héroïne, elle vieillit, plutôt bien soyons honnêtes, et on s’attache à elle comme si au final ça devenait une amie. Certes une amie un peu chelou qui fait un métier carrément dégueu, mais une amie quand même, on découvre sa famille, on suit aussi bien les affaires criminelles que les affaires familiales, bref, c’est vraiment bien fait.

Pour ce tome, on retrouve Kay avec son mari Benton dans leur maison, ils s’apprêtent à partir en vacances et Lucie, la nièce de Kay, passe gentiment en hélico au-dessus de la propriété pour dire bonjour ( bah oui on a pas tous la même vie hein). Forcément ça ne va pas se passer comme prévu, un mec prend une balle et les vacances sont annulées, faut bien retourner bosser.

Le truc c’est que celui qui s’est effondré en pleine rue, Kay le connaît, pas très sympa le gars mais ça sonne étrange, il est abattu pas loin et alors qu’elle se rend sur la scène de crime avec Marino, un policier avec qui elle travaille depuis le début, elle retrouve un autre mec qu’elle connaît et qu’elle déteste. Celui-ci bosse pour une compagnie d’assurance qui fait tout ce qu’elle peut pour ne jamais payer ce qu’elle doit. On ajoute à ça des pièces étranges laissées chez Kay on ne sait comment et des tweets énigmatiques et le tout part en sucette.

L’histoire est toujours bien ficelée, elle met du temps à démarrer mais c’est presque toujours le cas puisque l’auteur tient absolument à nous faire entrer dans la tête de Kay. Marino se retrouve en guerre avec un collègue qui fait n’importe quoi et Benton, le mari de Kay, accessoirement membre du FBI, ne lui dit pas tout. Sa nièce fait aussi des cachoteries, bref, y’a un truc qui va pas.

Pour être honnête il est préférable d’avoir lu les autres livres avant, l’histoire de Kay est longue mais surtout très compliquée, en même temps en 25 ans il s’en passe des trucs. Pour bien comprendre le comportement des personnages et surtout pour bien comprendre la fin, il faut connaître en partir l’histoire de la famille. En même temps, si vous commencez par celui-là, vous ne résisterez sans doute pas à l’envie de lire ceux d’avant pour bien tout piger.

Comme d’habitude je ne raconte pas la fin mais elle envoie du lourd. La dernière ligne nous colle une grosse claque à tel point que j’ai crié « sa mère la chips !!!» tout haut (navrée pour les yeux sensibles je me laisse parfois aller à quelques grossièretés ).

Pour conclure, je recommande. Ceux qui suivre Kay ne seront pas dépités, le rythme est toujours là et Kay ne perd rien de son intelligence et de sa sensibilité. Lucie, Benton et Marino restent toujours les mêmes et c’est agréable de les retrouver. Pour les novices, ils apprécieront sans doute le style accessible et pourtant très pointu de l’écriture, les détails du point de vue des légistes sont très pointus mais pas indigestes, c’est vraiment bien joué !

1 COMMENTAIRE

  1. Bonjour,
    J’adore Patricia Cornwell et la série Kay Scarpetta que je suis depuis très longtemps. Je n’ai jamais été déçue par l’un de ses livres. Et c’est sur je vais acheter celui-ci 🙂

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