La piscine, le golf, la mer. Que dire de plus sur la vue offerte depuis ma chambre à l’Hôtel du Castellet ? Une vision de paradis en toute saison où chaque strate du tableau croustille de plaisir comme les couches d’un millefeuille. Service juste et lieu hors du commun forment toujours la meilleure équation pour un séjour unique. Prenez garde aux trop beaux hôtels, on s’y habitue plus vite que l’on y séjourne !
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Hôtel du Castellet, mon avis
Le Nid
Situé à 13 kilomètres de la méditerranée, ce grand nid douillet situé dans le village du Castellet offre l’une des rares vues sur la mer que l’on puisse admirer d’aussi loin ! Une ravissement pour les mirettes qui nous pousse chaque matin à descendre se tremper les pieds, tant la vue des vagues, même d’aussi loin laisse rêveur. Tout confort, l’hôtel est composé de plusieurs bâtiments sur deux niveaux seulement, pas de grands buildings, on ne voudrait pas gâcher le décor. On ballade donc nos valises dans les couloirs, clef à la main, à la recherche de notre numéro placardé sur une porte. Une fois les valises posées, tout est fait pour que l’on vive ici tout ce dont l’on rêverait chez nous. Piscine extérieure à débordement donnant sur le terrain de golf 6 trous, piscine intérieure spacieuse et chaude pour les plus frileux après un passage au Spa ou à la salle de sport, quelques mètres plus loin. What else ?
La Paille
Un long couloir dans l’entrée dessert toutes les parties de la pièce. Les commodités bien sûr, et une belle salle de bain avec douche italienne et grande baignoire ! Un rêve quand on fait 1m90 et qu’on peine à s’habituer aux simples bassines proposées couramment par les hôtels, même d’une certaine gamme. Deux vasques, tout le confort nécessaire et surtout des miroirs ! Une impression d’espace et de transparence à la fois pour des moments de détente assez dépaysants ! On s’y endormirait presque, une musique douce, une eau bien chaude, un jus de fruits de chez Patrick Font chipé dans le mini bar, un rêve de gourmandise ! On ne s’attarde pas plus ici, nous risquerions d’y passer notre vie entière. On s’avance vers la chambre, spacieuse, élégante, un petit cake nous attend sur la commode avec un mot de bienvenue signé de la main du chef de l’hôtel, Christophe Bacquié. Et là, quelque chose saute aux yeux, le doute s’installe, le sourire se profile à l’horizon, mais que se cache-t’il derrière cette porte fenêtre ? Une superbe terrasse avec transats et table pour prendre le petit déjeuner, vue sur la piscine, sur le golf et sur la mer. Le clou du spectacle ! Splendide !
La Becquée
L’instant du dîner est toujours très attendu, quelque soit le lieu où l’on séjourne. Deux univers s’offrent à nous au Castellet, le restaurant San Felice et le restaurant de Christophe Bacquié, doublement étoilé au guide Michelin. On vous en parle dans un instant. Quelque soit la table réservée, un voyage direct vers l’un des restaurants semble très compliqué, pour peu que l’on détourne le regard vers le bar. De grands canapés bardés de coussins nous tendent les bras, comme pour nous dire que le beau moment de gastronomie à venir mérite un prélude tout aussi délicieux. La commande est prise, un Castellet Old Fashioned pour ma part, aussi beau à regarder qu’à déguster. Un régal plein de puissance et de douceur, tout en équilibre, dans lequel Whisky, vanille et zestes d’orange dansent autour d’un joli glaçon tout rond. Une belle étape avant de passer à table. Mes pas se dirigent ensuite vers le San Felice, belle adresse dont les baies vitrées donnent sur le golf et les étendues vertes de bleues de ce paysage de bord de mer. Carte réduite et équilibré pour ce restaurant aux cuisines ouvertes, canette des Dombes, loup de mer, gambas & pastèque, tout est juste, bon et mis en valeur par un service aussi simple qu’élégant. Un moment de détente supplémentaire pour les quelques-uns qui seraient encore stressés par le voyage. Je n’aurai pas eu l’occasion de manger au restaurant de Christophe Bacquié mais une petite visite du restaurant avec le chef et son maître d’hôtel m’a permis de m’imprégner de l’atmosphère des lieux. Une table où l’on ne laisse rien au hasard et où l’on pense chaque chose avec un même regard. L’idée de rapprocher au maximum le client du moment qu’il vit, en toute simplicité. Baies vitrées obligent, la vue est toujours aussi belle. Les tables sont dressées de la façon la plus simple du monde, un verre, une assiette en forme de vague, et le reste viendra ensuite, s’adaptant tout au long du repas aux désirs du client. Belle originalité, cave à vin et cave à fromage ouvrent leurs portes aux convives à chaque service pour venir choisir une bouteille avec le sommelier ou composer leurs assiettes de fromage avec le chef de rang. Un moment de proximité et d’échange gourmand avec le client très apprécié par les équipes qui s’efforcent de faire découvrir un univers plus que de simples et magnifiques produits. Un grand merci au chef Christophe Bacquié pour cette immersion en cuisine comme en salle !
Les Œufs
9h30, on tape à la porte, tout juste le temps d’enfiler un peignoir, de se recoiffer et d’ouvrir la porte à la demoiselle qui vient porter le petit-déjeuner. En terrasse quand le temps le permet, le « breakfast » reste pour moi le moment le plus important d’un séjour à l’hôtel, le gros effort que l’on ne fera qu’en de rares occasions chez nous et qui se doit d’être grandiose quand on part en vacances ! Côté service, les attentions sont délicates, la distance est juste, un vrai plaisir que d’être réveillé de cette façon, une chose est sûre, la journée ne peut qu’être belle ! Le petit déjeuner se dresse tranquillement au soleil pendant que les premières informations défilent à la télé, et voilà venu le moment venu du premier picorage de la journée. Fruits frais coupés, pâtisseries, confitures, viennoiseries, jus de fruits pressés, une farandole de gourmandises très soignées que l’on photocopierait bien pour la maison. Hélas, seul l’appareil photo et les papilles s’en souviendront. Un beau souvenir des œufs brouillés au bacon, une vraie tendresse en bouche comme on en mange trop peu souvent dans les hôtels.
