Jeûnes, diètes… Vous en prendrez bien un peu ?

jeune diete nutrition homme

C’est un effet de mode qui semble ne pas vouloir se démoder, si on en croit le nombre d’articles parus et paraissant régulièrement, vantant les mérites en encourageant la pratique, et réunissant de ce fait de plus en plus d’adeptes… Nous parlons là de la diète et du jeûne, sous toutes leurs formes et particularités.

Jeûne et diète, dans quel but ?

Bien souvent, le résultat escompté et celui obtenu – toujours si les règles sont bien respectées – sont les mêmes : une perte et/ou régulation de son poids, mais (surtout) une façon de purger son organisme en renforçant son système immunitaire. Car ne vous trompez pas : c’est là le but premier.

Qu’on se le dise, perdre du poids ou ne pas en gagner est l’effet à courts termes qui fait que l’on a tendance à un jour essayer le jeûne ou la diète. Mais à plus longs termes, si c’est fait avec régularité sans excès (entendez par là : ne pas en abuser à en crever… de faim), les pratiquer a des effets bien plus salvateurs. Comme ? Comme la prévention du cancer et autres maladies (dans le plus extrême des cas) par l’élimination de l’organisme des toxines et mauvaises cellules, forçant a contrario la régénérescence des bonnes cellules accompagnée d’un reboot du système digestif… tout cela pour un nouveau départ, un meilleur commencement. Métaphoriquement parlant : mettre en « jachère » son corps pour mieux planter, sur ce nouveau et frais terreau, de bonnes graines.

En somme, que du positif et en plus gratuit, car (vous l’aurez de vous-même compris) on les pratique sans rien investir et même en se privant, donc en économisant… que du bonheur, pour vous et votre portefeuille !

Alors attention cependant à ne pas se lancer tête et estomac baissés. Couper subitement court à certains aliments peut se révéler néfaste de bien plusieurs façons, provoquant par exemple des carences ou des prises de poids une fois le jeûne ou la diète achevés. Il faut donc se montrer : prêt + préparé + motivé.

C’est parti !

Prêt ? C’est à vous de voir, nous ne sommes pas (encore) coach.

Préparé ? Vous pourrez l’être en continuant à lire cet article.

Motivé ? Voir le point deux lignes plus haut. Mais un bon conseil, entre Gentlemen : ne lâchez rien. La faim ne doit pas justifier la fin. Et pensez à la joie procurée de ne pas avoir craqué.

Commençons par une distinction de définitions entre le jeûne et la diète, juste histoire de donner une part terminologique à cet article (vite fait et on passe à la pratique, don’t worry). Le jeûne est tout simplement la privation de tout aliment de quelque nature que ce soit pour un temps déterminé. Tandis que la diète est la privation partielle d’aliments pour un temps lui aussi déterminé. En pratique donc :

jeûne : on ne mange rien.

diète : on mange mais pas n’importe quoi.

Entre le jeûne et la diète, notre estomac balance. Et c’est pour cela que nous les avons pratiqués sous deux formes : le jeûne intermittent et la monodiète. À vrai dire, et selon notre expérience, l’un va à la suite de l’autre, le premier pourrait être vu comme un entrainement au second.

Le premier, le jeûne intermittent.

Dans une journée, 24 heures (n’est-ce pas ?). Il vous suffit de couper cette journée en deux fenêtres : une de 8 heures où vous pouvez manger normalement (mais ne pas vous bâfrez de mauvaises graisses à vous exploser le bide car « de toute façon je fais après un jeûne »), et une autre de 16 heures où vous ne mangez rien (mais pouvez boire de l’eau, du thé et à la rigueur du café). À mettre en pratique, c’est finalement assez simple, il vous suffit de sauter un repas mais surtout pas le déjeuner. Ce sera le petit-déjeuner ou le diner. Et là, selon les dispositions de chacun, c’est soit l’un soit l’autre. Certains ne peuvent dormir sans avoir diner, quand certains ne peuvent passer une matinée sans avoir petit-déjeuné. Dans les deux cas, l’avantage est que dans la nuit compte et vous aide à passer des heures pour avancer plus facilement cette fenêtre de 16 heures.

Les premiers jeûnes ne sont pas les plus faciles, nous en convenons. Notre estomac, notre gourmandise nous relancent par des gargouillements et des images tentantes de plats suintants le gras ou brillants de sucre. C’est une question d’habitude à prendre. Un « coupe-faim » efficace : boire un litre d’eau. Un autre aussi : aller courir quelques kilomètres.

Puis, quand l’habitude vient, et on peut passer à deux voire trois jeûnes intermittents par semaine (pas plus). L’organisme est sollicité mais on s’y habitue.

Le deuxième, la monodiète.

Et autant de suite vous conseillez de ne pas vous y lancer sans être préparés (loin de nous l’idée de vous effrayez). La diète, comme définie plus haut, est la privation partielle d’aliments. « Mono » voulant dire « unique », vous l’aurez compris : on se prive de tout sauf d’un aliment, qui sera votre seule nourriture pendant trois jours. Trois jours, c’est le temps nécessaire pour que cette diète fasse de l’effet sans créer de carences dues à l’absence de certains constituants (glucides, protéines…). Mais par unique aliment, exit les frites, la glace et les sucreries ! Privilégiez un aliment de meilleure réputation, cela peut être des carottes, du raisin, du riz, des haricots… Mais dans tous les cas, privilégiez quelque chose de bio. Nous avons essayé l’aliment le plus conseillé par les nutritionnistes : la pomme. Sous toutes ces formes (sinon c’est lassant et cela risque de vous faire craquer) : nature, au four, en jus, en compote, en chips (non frite, juste séchée). Trois jours qui paraissent looooongs… mais loooooongs. C’est pour cela qu’on vous répète d’être motivé et préparé car, si ce n’est pas le Vietnam, c’est tout de même un sacré parcours (finalement plus mental que physique), surtout les premières heures de la première journée quand on sait qu’on est qu’au début. Mais un parcours à l’issue bénéfique, oh que oui ! L’organisme, au bout de ces trois jours, a pris le temps d’éliminer les mauvaises toxines qui l’encombraient, le systèmes digestif (moins sollicité car juste occupé à digérer un seul aliment) a repris un rythme de croisière, et les effets sont immédiatement perceptibles (du moins pour nous) : meilleur sommeil, ventre dégonflé, meilleur grain de peau, et sentiment d’accomplissement. Sur la balance aussi, il peut y avoir quelques belles surprises qui sont même perceptibles en mesurant son tour de taille (bien qu’on vous rappelle que ce n’est pas le but premier que vous devez rechercher).

En revanche, la monodiète n’est pas à faire et refaire tous les quatre matins (logique). Ce que nous vous conseillons, c’est d’en faire une à chaque début de saison en variant si possible l’aliment choisi.

Et durant une période de jeûne ou de diète, ne forcez pas inutilement votre organisme. Celui-ci est déjà suffisamment sollicité. Faite par exemple du sport, mais pas à hautes doses.

Et pour finir… ?

Pour finir, on passera sur le nombre d’arguments mis en avant par nos confrères dans leurs écrits et vidéos qui pullulent sur le net, sur le comment du pourquoi c’est essentiel, sur le fait que ce soient des pratiques ancestrales, sur le fait que les asiatiques en sont friands et c’est pour cela qu’ils vieillissent mieux, sur le côté détox, sur le côté complémentaire au sport… On passera sur ces points car comme chacun sait : chacun est unique. Et ce genre d’expériences, qui peuvent devenir des pratiques régulières, est personnelle.

Et la meilleure façon de vous convaincre, si besoin étant, est de vous tenter.

Alors, laissez-vous tenter.

2 Commentaires

  1. Article complet qui donne envie de s’y mettre…
    Je ne connaissais pas le jeûn intermittent, je vais me laisser tenter. Ca ne peut que faire du bien au corps !

    • Cet article est bien détaillé et aborde clairement les différentes étapes du jeûne et de la monodiète. Merci pour ces explications.

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