Le Faust accueillait mercredi 17 décembre une soirée organisée par les vins Gérard Bertrand, sous l’égide de Bacchus, dans une ambiance conviviale et œnologique. Très bel endroit, choix de vins rouges ou blanc ou à bulle, cocktail dinatoire abondant, tous les ingrédients étaient réunis pour passer une bonne soirée en compagnie de l’hôte de la soirée, Gérard Bertrand himself. Le Gentleman Moderne n’a pas hésité à braver la mêlée pour gouter chaque parfum de vignes et se faire une idée sur la qualité des cépages proposés. Je ne connaissais pas les vins Gérard Bertrand avant la soirée, je ne risque pas de les oublier après !
Qui est Gérard Bertrand ? Ancien 3e ligne de rugby de renom, ex-capitaine du stade français et président du club de rugby de Narbonne, Gérard Bertrand a fait fructifier ses racines sudistes au plus profond de son Languedoc natal en devenant exploitant viticole. Naissance à Narbonne en 1965, initiation aux vendanges dans les caves du Domaine de Villemajou à Boutenac dans les Corbières (Aude) dès ses 10 ans, Gérard Bertrand a créé sa société en 1992, en parallèle de sa carrière rugbystique. Il n’a pas oublié son enfance dans les vignes où il y a gagné le gout du nectar de raisin, et c’est assez naturellement qu’il s’est tourné vers les vignobles. D’un minuscule domaine, il en a fait une exploitation de 250 hectares à force de rachats et de diversification.
Niché sous le pont Alexandre III, le Faust est un décor parfait pour célébrer le producteur/récoltant de vin, qui a fondé une réelle success story made in France. Le vin est une valeur gastronomique fondatrice et Gérard Bertrand est l’un des acteurs majeurs du Languedoc Roussillon et exporte dans de nombreux pays tels que les states ou la Chine. Au milieu d’un décor urbain et furieusement parisien il est agréable de prendre place sur un des nombreux canapés disponibles ou de taper la discut’ avec la foule nombreuse des invités. Audience variée, faite de jeunes pousses et de vieux briscards, le vin est le point commun, le nerf de la soirée, le lien social inoxydable.
Le lancement du livre autobiographique de Gérard Bertrand « Le vin à la belle étoile » (qui sort le 29 janvier 2015) est une occasion rêvée pour découvrir le bonhomme, sa vie et son œuvre. A le voir converser avec Max Guazzini ou d’autres pontes de l’édition et du sport, on imagine les soirée de feu que doit organiser Gérard avec ses amis autour de bonnes bouteilles. Cigalus, Villemajou, les dénominations fleurent bon le terroir et dépaysent de la grisaille parisienne actuelle. Le rédacteur intrépide a gouté un peu de tout, voire un peu plus, et a apprécié tant le vin rouge que blanc. Le champagne Code Rouge n’a pas non plus fait mauvaise figure. Le traiteur Kaspia a fait des merveilles, attirant la salle entière près des buffets à chaque arrivée de serveur. Le rédacteur avisé avait révisé son crochet débordement pour atteindre les mignardises. Sa collaboratrice avisée alertait de la montée des lignes adverses pour enquiller les essais sous les yeux d’un public conquis.
Une soirée parfaite, avec un bon vin et des convives de qualité. Plus qu’une chose à faire, creuser le sillon des vins Gérard Bertrand et se composer une petite cave sympathique. Un Gentleman Moderne ne lésine pas sur les liqueurs de qualité pour se composer un recueil aguichant de vins d’exception.