[Critique] Dernier Train pour Busan

Dernier Train pour Busan film le papa de l'année

Un film coréen et des zombies ? Il n’en fallait pas beaucoup plus pour que je me précipite ! Et je n’ai pas été déçue du voyage. Voici ma critique du film Dernier Train pour Busan.

Critique du film Dernier Train pour Busan

Bienvenue à Séoul où nous faisons la connaissance d’un trader coréen, père célibataire pas très à l’aise avec sa progéniture. Gérer les cadeaux d’anniversaire, être présent aux spectacles, ce n’est pas tout à fait son rayon. Sa fille n’a qu’une hâte, rejoindre sa mère à Busan. De guerre lasse, il accepte de l’y accompagner.

Les amateurs de films catastrophes auront déjà noté les signes précurseurs : les zones de décontamination sur la route, les médias dénonçant des fuites suspectes venant d’une usine locale, la faune et la flore qui partent en vrille, des camions de pompiers, des ambulances, …

Dernier Train pour Busan film la petiote

Tout a pourtant l’air très calme dans le fameux train pour Busan. On y découvre une belle collection de personnages. Des mamies tout en tendresse, des adolescents sportifs débordant d’énergie, des hommes d’affaires, l’époux un peu bourru d’une femme enceinte jusqu’aux yeux, … Les stewards et hôtesses se préparent.

Juste avant que les portes ne se ferment, une jeune fille s’engoufre dans un compartiment, à bout de souffle, terrorisée et les jambes griffées.

Et c’est parti pour le show ! Espace confiné, des dizaines et des dizaines de voyageurs et un patient zéro… Je vous laisse imaginer la vitesse de propagation !

Dernier Train pour Busan film les sportifs

Ce qui est très réussi, c’est qu’avec le décor contraignant du train (entre les valises et les sièges, y a pas trop la place de piquer un sprint), le film rejoue à sa façon les codes de la contamination, course-poursuite et du combat sans merci. La tension est suffocante !
Peut-être suis-je un cas isolé, mais je me demande toujours si j’aurais survécu à la place des héros, (chacun ses petits travers). Là, c’est évident… non, non et non. Impossible. Tout va tellement vite ! C’est la débâcle totale.

Comment s’organiser ? Se protéger ? Espérer survivre face au nombre ? et… traverser les différents compartiments pour rejoindre d’autres survivants.
Les scènes d’actions sont entrecoupées d’attentes inquiètes et on finit par vraiment s’attacher à tout ce petit monde si mal parti.

Dernier Train pour Busan film Le Papa Beau Gosse

Alors que nos voyageurs sont aux prises avec des situations plus foireuses et mortelles les unes que les autres, les écrans télé du train diffusent les images des chaînes d’informations nationales, totalement déconnectées de la réalité. On y parle de révoltes, de mouvements contestataires. Le mot « zombie » n’est jamais prononcé. Il est clair que l’Etat ne maîtrise pas du tout la situation.

Et le train file, file encore. Des zombies (de plus en plus) et des survivants (de moins en moins). Busan semble être le seul espoir, un lieu peut-être épargné par l’épidémie.

[wc_box color= »secondary » text_align= »left »]

Mon avis sur le film Dernier Train pour Busan

Je ne vous dirai évidemment pas si cet espoir était fondé. Je me contenterai de vous conseiller d’embarquer ! J’ai passé la soirée à me ronger les sangs et à jubiler en même temps. Les zombies restent des zombies classiques, vous ne les verrez pas scintiller à la lumière ou entamer la conversation, le film ne renouvelle pas le genre. Mais qu’est-ce qu’il joue bien avec les codes !
Et au-delà de l’action pure, de l’angoisse, on perçoit (cerise sur le gâteau) une pensée plus sociale : une critique de l’individualisme forcené de l’époque et en réponse, une démonstration des possibles de l’entraide.

Voir Dernier train pour Busan chez Amazon.fr.

[/wc_box]

La bande annonce

Article précédentLe sweat à capuche Nike Sportswear Tech Fleece
Article suivantGagnez votre place Red Bull Elements !
Ju Gigi
Une curieuse capable d'enchaîner les questions les plus improbables, droguée au café (noir, noir, noir, j'ai déjà dit que j'aimais mon café noir ?) et au gingembre confit, qui étire ses heures de temps libre et dilapide ses économies entre les bars, expositions, gourmandises et distractions de la Capitale. Encore trop récemment Parisienne pour en être blasée, j'aime la littérature, le cinéma, le sport (toujours avec modération), les voyages sac-à-dos, les gros mots et les geekeries. Mes friandises préférées sont les rouleaux de réglisse, les études idiotes et les anecdotes totalement inutiles.

1 COMMENTAIRE

Répondre à Kimysmile Annuler la réponse

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici